AprĂšs la thĂ©orie, la pratique. Nadia Florian nous donne quelques trucs et astuces pour gĂ©rer ses Ă©motions au travail afin de mieux sâĂ©panouir dans son conseils Retrouvez la thĂ©orie en lisant GĂ©rer ses Ă©motions ou Comment passer du moi personnel » au moi professionnel » Recommandations gĂ©nĂ©rales Je conseille aux assistantes de Prendre du recul vis-Ă -vis de leur fonction Suivre une formation Sortir de son entreprise aller se confronter Ă dâautres expĂ©riences participent de cette prise de distance Les assistantes expriment ce besoin de distance lors du tour de table avant le dĂ©but dâun stage. Et je les fĂ©licite de leur prĂ©sence car elles accomplissement dĂ©jĂ prĂšs de la moitiĂ© du chemin ! Buts Ă atteindre au niveau personnel Pour le reste, nous cheminons ensemble avec pour finalitĂ© Comprendre leur subjectivitĂ©, lâaccepter, et tendre vers une objectivitĂ© qui leur permettra de rĂ©pondre efficacement aux exigences de la fonction dâassistante. Les managers attendent de leurs assistantes quâelles soient autonomes, rĂ©actives et surtout pro-actives quâelles soient force de proposition. Elles savent quâil leur est difficile de rĂ©pondre Ă ces attentes car elles sont toujours dans lâaction, le nez dans le guidon ». Perspectives professionnelles Pour rĂ©pondre aux attentes des managers, les assistantes doivent AcquĂ©rir des outils de rĂ©solution de problĂšmes SâamĂ©nager des temps de rĂ©flexion pour penser leur fonction, penser leur action, Se rĂ©unir entre elles pour Ă©changer leurs compĂ©tences Sâentraider Elles enrichiront ainsi leur poste et pourront rĂ©pondre aux attentes de leurs responsables. Toute lâarticulation des formations que je propose tourne autour de cette posture » muscler » son moi pro ». Comment muscler son moi pro » ? Par une bonne connaissance De son entreprise De sa culture Des objectifs de son service Des objectifs de son responsable De ses propres objectifs Mais cela passe aussi par Lâorganisation de son temps La capacitĂ© Ă gĂ©rer les prioritĂ©s La capacitĂ© Ă communiquer La capacitĂ© Ă ĂȘtre en relation de maniĂšre constructive Toute cette prise de conscience et ce regard nouveau portĂ© sur son environnement rendent lâassistante plus autonome, plus actrice de sa fonction, plus opĂ©rante. RĂ©capitulatif Ressources internes Bien connaĂźtre son entreprise, sa culture ; IntĂ©grer les objectifs de son service, celles de son responsable et ses propres objectifs ; SâamĂ©nager des temps de rĂ©flexion pour penser sa fonction, penser son action ; Se rĂ©unir entre assistantes pour Ă©changer ses compĂ©tences, sâentraider ; Organiser son temps, gĂ©rer les prioritĂ©s ; Communiquer, ĂȘtre en relation de maniĂšre constructive. Ressources externes Prendre du recul vis-Ă -vis de sa fonction ; Sortir de son entreprise ; Suivre des formations mĂ©tier » organisation, positionnement dans la fonction et des formations sur les relations interpersonnelles ; Aller se confronter Ă dâautres expĂ©riences ; Comprendre la place des Ă©motions subjectivitĂ©, lâaccepter pour soi, pour lâautre et en faire un levier pour agir de maniĂšre constructive ; Tendre vers plus dâobjectivitĂ© ; AcquĂ©rir des outils de rĂ©solution de problĂšmes. En conclusion Toute cette prise de conscience et ce regard nouveau portĂ© sur son environnement aideront lâassistante Ă ĂȘtre autonome, actrice de sa fonction, opĂ©rante pour son bien-ĂȘtre personnel et celui de son Ă©quipe.
Celaimplique la capacité à comprendre les dimensions émotionnelles de son interlocuteur mais le positionnement des acteurs les uns par rapport aux autres ainsi que leurs attentes réciproques. 5 managers, à la prise en compte des émotions découlera de ce questionnement. Parmi les voies qui se dessinent pour reconnecter le manager à ses émotions, celle de la
Faut-il apprendre Ă mettre de la distance » dans la relation dâaide ? Vous nâĂ©chapperez jamais Ă ce dont vous nâavez pas la connaissance rĂ©elle. Câest une certitude. Comment pouvez-vous ĂȘtre libres dâun ennemi, dâun danger, dâune prison que vous ne connaissez pas ? Câest la Connaissance qui donne la maĂźtrise et la libertĂ©. » Arnaud Desjardins. Le mois dernier, par le biais de lâespace Poser une question » de mon site internet, je reçois ce courriel dĂ©semparĂ© Je suis infirmiĂšre en rĂ©animation depuis 8 mois environ, diplĂŽmĂ©e depuis 2 ans. Je suis tombĂ©e sur votre site en recherchant sur internet des conseils sur comment prendre du recul par rapport aux situations que je vis au travail. Jâai beaucoup de mal Ă laisser les problĂšmes au boulot » comme on dit⊠Pour vous donner un exemple jâai pris en charge une jeune fille de 19 ans qui est dĂ©cĂ©dĂ©e dâune mĂ©ningite et jâai souffert dâun torticolis pendant un mois, je savais que câĂ©tait lié⊠Jâai beaucoup de mal Ă accepter les dĂ©cĂšs des personnes dont je me suis occupĂ©e. Alors on me dit quâil faut mâendurcir mais je ne me vois pas faire ce travail avec un cĆur de pierre ! En plus de ça je me sens coupable parce que je suis de plus en plus agressive envers mon ami, en fait je me dĂ©foule un peu sur lui !⊠Je crois tout simplement que jâaurai besoin dâen parler mais je ne sais pas vers qui me tourner⊠Si vous avez un conseil Ă me donner, il sera le bienvenu, sinon cela mâaura quand mĂȘme fait du bien dâexprimer ce qui me pĂšse sur le cĆur par Ă©crit⊠Merci. » Quelques jours plus tard, cet autre message dĂ©sespĂ©rĂ© InfirmiĂšre depuis prĂšs de 20 ans dont 3 ans en long sĂ©jour, je suis en arrĂȘt pour dĂ©pression nerveuse depuis 2 mois suite au burn-out selon mon mĂ©decin je nâai plus rien Ă donner, je suis vidĂ©e, je ne supporte plus de voir souffrir, ni mourir, peut-on sâen sortir et comment, car pour le moment, ma seule solution est de tout arrĂȘter⊠» Au cours de leurs Ă©tudes et de leurs formations, les instructeurs des diffĂ©rents types dâaidants Ă©ducateurs, soignants, assistantes sociales, psychologues se sentent justifiĂ©s dâinsister sur la nĂ©cessitĂ© de mettre de la distance, pour lâaidant, entre lui-mĂȘme et lâaidĂ© ». La plupart des jeunes infirmiĂšres se voient prodiguer ce genre de conseils par leurs ainĂ©s Tu ne devrais pas tâinvestir autant », ou encore la simple prĂ©diction nĂ©gative et manipulatrice Tu verras, tu ne pourras pas tenir longtemps en continuant ainsi », qui laisse le plus souvent les novices mal Ă lâaise et dubitatives quant Ă leur rĂŽle. En groupe de formation, jâentends souvent des aidants concĂ©der Câest vrai, au dĂ©but je mâimpliquais trop, aujourdâhui, jâai appris Ă mettre de la distance, Ă faire en sorte que les choses ne me touchent plus autant, jâai appris Ă mâendurcir. » Un directeur de Maison de Retraite me disait rĂ©cemment Plus la fin de la vie de Madame X â qui se meurt dâun cancer du foie avec blocage biliaire â approche, plus les aides-soignantes de ma maison sâinvestissent auprĂšs dâelles et plus je les sens dĂ©primer. Il faut absolument quâelles apprennent Ă mettre de la distance ! » Dans un Groupe de Parole que jâanime, un Conseiller Ă lâEmploi partageait Il faut absolument que je parvienne Ă mettre de la distance vis-Ă -vis de personnes au vĂ©cu aussi dramatique, sinon je nâai plus quâĂ changer de boulot ! » Pourquoi les aidants croient-ils devoir mettre de la distance ? Il est vrai que le premier souci de lâaidant doit ĂȘtre de se prĂ©server lui-mĂȘme car sâil ne le fait pas, il risque de devenir une victime dans sa relation Ă lâautre. Si lâespĂšce humaine a rĂ©ussi Ă se prĂ©server, câest certainement parce quâelle fonctionne communĂ©ment de cette maniĂšre basique elle sâĂ©loigne de ce quâelle considĂšre comme un danger, donc de ce qui lui fait peur. La mise Ă distance est donc le moyen premier que nous employons vis-Ă -vis de ce que nous craignons. Regardons de plus prĂšs de quoi lâaidant a peur. Comme le dit si bien cette Ă©lĂšve infirmiĂšre en train de mourir, dans sa lettre dĂ©sormais cĂ©lĂšbre1 Pourquoi avez-vous peur ? AprĂšs tout, câest moi qui meurs ! » Nâest-ce pas la personne ĂągĂ©e, atteinte dâun cancer du foie avec blocage biliaire , qui se meurt, alors de quoi les aides-soignantes du service ont-elles peur ? Ce nâest pas le Conseiller Ă lâEmploi qui vit aujourdâhui la situation dramatique du chĂŽmage mais la personne assise en face de lui. Pourquoi avons-nous peur Ă la place de lâautre ? Une aide-soignante, rencontrĂ©e Ă lâoccasion dâune formation sur lâaccompagnement des personnes en fin de vie, nous met sur la voie Comment voulez-vous que jâose me confronter Ă la douleur de cette famille qui vient de perdre sa vieille mĂšre quand le simple souvenir de la mort de la mienne me remplit de terreur ? » Nous dĂ©couvrons donc que quand un ĂȘtre humain se retrouve face Ă une situation ou un Ă©vĂ©nement qui lui rappelle un vĂ©cu personnel traumatisant, il ne peut pas faire autrement que de le craindre pour lui-mĂȘme, mĂȘme sâil nâest pas, ici et maintenant, mis en cause. Parce que notre dĂ©veloppement, depuis lâenfance, se fait par cristallisation autour dâimpressions emmagasinĂ©es dans lâinconscient, nos souvenirs traumatisants nous obligent Ă agir en nous protĂ©geant afin dâapaiser une souffrance insupportable. Parce que la douleur de cette famille rappelle au psychisme de cette aide-soignante un souvenir personnel trop douloureux, elle ne peut pas agir autrement quâen tentant de toutes ses forces de lâĂ©viter. Ainsi, lâaidant en proie au malaise est animĂ© par une confusion des rĂŽles qui lâamĂšne Ă redouter pour lui, ce qui arrive Ă lâautre. Parfois, cette confusion des rĂŽles amĂšne lâaidant Ă penser quâil doit faire pour lâaidĂ© ce qui ne fait pas partie de sa tĂąche propre⊠comme cette aide-soignante qui emporte rĂ©guliĂšrement chez elle pour le laver, le linge sale dâune pensionnaire seule au monde plutĂŽt que dâalerter sa Surveillante du problĂšme. Incapable de voir la limite de son rĂŽle, prenant sur elle » câest-Ă -dire prenant contre elle », elle sâoblige contrainte par son idĂ©al de bonne » soignante Ă faire ce quâelle se reproche de nâavoir pas fait pour sa grand-mĂšre, par exemple. Cette confusion des rĂŽles fait que certains aidants ne peuvent pas vivre autre chose que de la pitiĂ© pour lâaidĂ©. Ainsi ce psychologue de ma connaissance qui, aprĂšs beaucoup dâhĂ©sitations, dĂ©cide dâaller rendre visite Ă sa collĂšgue, victime dâune attaque cĂ©rĂ©brale et totalement paralysĂ©e dans son lit. Prenant son courage Ă deux mains en fait, tentant dâagir contre sa peur, il se rend Ă lâhĂŽpital pour dĂ©couvrir quâil lui est impossible de pousser la porte de la chambre de sa collĂšgue malade et quâil ne peut que rebrousser chemin. PoussĂ© par son Ă©motion de pitiĂ© qui le faisait souffrir de lâĂ©tat de sa collĂšgue, ce psychologue a pensĂ© quâil devait ĂȘtre capable dâaller la soutenir dans une situation aussi dramatique. La pitiĂ© est une Ă©motion nĂ©gative parce quâelle nous fait agir non pas en harmonie avec nous-mĂȘme mais contraint, lĂ encore, par notre idĂ©al. Il a donc couru Ă lâĂ©chec et sâen est voulu culpabilitĂ© de nâĂȘtre pas conforme Ă lâimage quâil avait de lui et de ce dont devait ĂȘtre, Ă ses yeux, capable un psychologue. Or ce nâest ni de souffrir de lâĂ©tat de lâaidĂ©, ni de culpabiliser de ses incapacitĂ©s temporaires qui nous aidera Ă aider ! Souffrir de la souffrance de lâautre ne rajoutera que de la souffrance Ă la souffrance et rendra notamment lâaidant dĂ©pendant de son besoin de sâen protĂ©ger. Une fois encore, la confusion des rĂŽles animĂ©e par les bons sentiments » je dois ĂȘtre Ă la hauteur⊠empĂȘche celui qui veut aider de le faire. Dâailleurs, lâĂ©lĂšve infirmiĂšre en train de mourir1 dont nous parlions plus haut poursuit Ne nous disait-on pas, dans les cours de psychologie, que si on approche la pathologie du mourant avec sa propre pathologie, cela ne peut que nuire Ă la relation dâaccompagnement ? Et que pour pouvoir ĂȘtre au clair avec lâautre, il faut connaĂźtre ses propres sentiments ? » Ceci dit, la plupart des aidants, font par devoir, ou comme ils peuvent, avec la souffrance et la mort mais ils en crĂšvent », et soit se rĂ©fugient dans la dĂ©pression, soit dĂ©cident de sâendurcir en se convainquant quâil leur faut prendre de la distance vis-Ă -vis de ceux quâils se proposent dâaider. La prise de distance est la solution que croit avoir trouvĂ©e lâaidant qui ne sait quoi faire dâautre pour se protĂ©ger dâune relation qui lui fait peur, soit parce quâil redoute lâĂ©tat de lâautre pour lui-mĂȘme, soit parce quâil se sent en porte Ă faux dans la relation honte, culpabilitĂ©. Incapable dâimaginer un autre comportement, il pratique la politique de lâautruche. Un peu comme une mĂšre qui, se sentant dĂ©munie devant les hurlements de son bĂ©bĂ©, fermerait la porte de sa chambre et se rĂ©fugierait dans le salon pour ne plus lâentendre. Câest parfois ce qui se passe dans les services de gĂ©riatrie ! La mise Ă distance dans la relation dâaide est le sauve-qui-peut de lâaidant qui va peu Ă peu se blinder au point de ne plus avoir la sensibilitĂ© suffisante pour ĂȘtre capable de discerner lâopportunitĂ© de ses interventions. Câest vrai que jâentends souvent dire de la part des personnes qui gĂšrent mal leur sensibilitĂ© quâelles auraient rĂȘvĂ© dâĂȘtre moins sensibles. Elles croient pouvoir fermer les vannes de leur sensibilitĂ© en parlant fort, regardant peu la personne quâelles sont censĂ©es aider, et surtout en ne lâĂ©coutant pas vraiment. En mettant de la distance, elles ne sont bien sĂ»r pas en mesure de lui rĂ©pondre de maniĂšre juste2. Comme telle infirmiĂšre qui, ne pouvant pas sâouvrir Ă la peine dâune personne ĂągĂ©e lui confiant en pleurant quâelle aimerait voir son fils aĂźnĂ©, a cru pouvoir la consoler en lui disant de penser aux enfants de sa fille qui sont si mignons ». A votre avis, la vieille dame sâest-elle sentie comprise et a-t-elle Ă©tĂ© rĂ©confortĂ©e ? Loin des yeux, loin du cĆur », dit-on, la prise de distance endurcit. Avec beaucoup de sensibilitĂ©, la jeune infirmiĂšre qui mâa Ă©crit pressent le piĂšge en exprimant Je ne me vois pas faire ce travail avec un cĆur de pierre ! » La mise Ă distance, mĂȘme si elle le protĂšge momentanĂ©ment, ne peut que frustrer lâaidant â qui sâĂ©loigne en mĂȘme temps de ce qui lâa poussĂ© Ă vouloir consacrer sa vie professionnelle Ă sâoccuper de ceux qui souffrent. Comment en effet concilier le souci de lâautre », le fait de sâimpliquer suffisamment pour aider et la nĂ©cessitĂ© de se prĂ©server pour ne pas se perdre ? Peut-on encore parler de relation dâaide lorsque lâaidant ne sâimplique quâavec rĂ©ticence ? Une interview du DalaĂŻ Lama3 me revient en mĂ©moire Il mâest arrivĂ© de rencontrer des mĂ©decins qui travaillaient derriĂšre dâĂ©normes machines en nâĂ©prouvant apparemment aucune Ă©motion humaine ; ça fait une drĂŽle dâimpression. Ces praticiens avaient peut-ĂȘtre de grandes capacitĂ©s professionnelles, mais ils ne mâinspiraient aucune confiance. » Et peut-on aller mieux si on nâa pas confiance dans la personne qui vous soigne ou vous accompagne ? Jâen appelle Ă lâexpĂ©rience de chacun dâentre nous. Il vous est sans doute arrivĂ© de rencontrer des mĂ©decins pour lesquels vous nâĂ©tiez visiblement quâune pathologie Ă soigner et qui ne croyaient pas devoir prendre lâĂȘtre humain en considĂ©ration. DâexpĂ©rience, je me sens mieux soignĂ© par un mĂ©decin souriant, qui sâintĂ©resse Ă mon cas en toute sincĂ©ritĂ©. » poursuit le DalaĂŻ Lama 3 . La relation dâaide demande donc,pour exister, lâauthenticitĂ© et la sincĂ©ritĂ© de celui qui lâentreprend, car ce sont ces qualitĂ©s qui permettent en retour la nĂ©cessaire confiance de lâaidĂ© sans laquelle aucune aide ne peut aboutir. Comment alors ne plus courir le risque de se perdre dans la relation Ă lâautre ? Il est dangereux pour nous comme pour ceux que nous prĂ©tendons aider dâentrer en relation dâaide sans sây ĂȘtre prĂ©alablement prĂ©parĂ© ; le drame est que certains aidants, la tĂȘte bien pleine » de connaissances thĂ©oriques et techniques, dĂ©couvrent leurs malaises sur le tas, en situation dâaide. LĂ , en proie Ă la peur quand ils veulent bien la reconnaĂźtre, ils nâont pas dâautre recours que de cĂ©der Ă la prise de distance, en se convainquant eux-mĂȘmes quâils doivent moins sâinvestir personnellement. Or câest une lapalissade, la mise Ă distance⊠éloigne ! Pour ne plus devoir se blinder, pour ne plus devoir mettre de la distance entre lâaidĂ© et nous, nous avons besoin dâapprendre Ă entrer en relation dâaide. Ce nâest certes pas le fruit du hasard si la formation que jâanime depuis plus de 15 ans sur le thĂšme de lâaccompagnement des mourants sâintitule Se prĂ©parer Ă accompagner les mourants », et quâon y pratique un certain nombre dâexercices dont celui de nous situer personnellement par rapport Ă notre propre mort ou celui de faire le bilan de ses propres valeurs ». Car lâun des objectifs exprimĂ©s de cette formation est de permettre Ă ceux qui y participent de commencer de rĂ©pondre Ă certaines de leurs interrogations sur la mort comme dâengager un processus de rĂ©conciliation avec leur propre crainte de la mort. Accompagner la vie dâune personne jusquâĂ sa mort, Ă©couter une femme ou un homme en proie au dĂ©sespoir dâavoir perdu celui quâelle aime, accueillir un adolescent au bord du suicide ou recevoir la colĂšre dâun salariĂ© victime dâune injustice nâest possible pour un humain aidant que parce quâil a fait lui-mĂȘme le plus gros du travail avec ses propres Ă©motions4. Sinon, de mĂȘme que lâaidĂ© non accueilli par lâaidant souffre, lâaidant non accueilli par lui-mĂȘme est en proie au mal-ĂȘtre quâil projettera en retour sur lâaidĂ©. Comment travailler sur ses Ă©motions ? La premiĂšre chose Ă Ă©tablir est que, quelle que soit lâĂ©motion, si elle est lĂ , nous ne pouvons que composer avec elle. Parce que nous nâavons pas le pouvoir quâelle ne soit pas lĂ , donc que nous ne pouvons pas lâĂ©liminer, il nous reste comme seule possibilitĂ© de faire avec ». Faire avec » câest devenir capable de ne pas rajouter un refus je ne devrais pas ressentir ce que je ressens donc une Ă©motion Ă lâĂ©motion premiĂšre ce que je sens. Prenons lâexemple de BĂ©atrice, une infirmiĂšre qui est particuliĂšrement touchĂ©e par le drame dâHervĂ©, 14 ans, atteint dâun cancer des os, qui a Ă©tĂ© successivement amputĂ© du pied droit, de la jambe et maintenant de la hanche et pour qui le pronostic est trĂšs sombre parce que des mĂ©tastases envahissent presque tous ses organes principaux. Une nuit, aprĂšs un sondage vĂ©sical, HervĂ© lui demande Tue-moi cette nuit pendant quâil nây a personne. » Premier cas de figure lâidentification inconsciente. BĂ©atrice, qui ne se connaĂźt pas ne sait pas que si elle est littĂ©ralement terrorisĂ©e par la demande dâHervĂ©, au point de ranger rapidement le matĂ©riel et de sortir discrĂštement de sa chambre sans avoir dit un mot, câest parce quâelle lâassocie Ă ce quâelle redoute le plus personnellement une souffrance telle quâelle engendre une demande dâeuthanasie. Elle nâa pas conscience que cette demande rĂ©veille en elle le formidable malaise quâelle a vĂ©cu Ă 6 ans en secondant sa mĂšre auprĂšs de son grand-pĂšre qui criait toutes les nuits et suppliait quâon mette fin Ă ses souffrances atroces. Elle est donc la victime de ce quâelle nâa pas reconnu en elle et qui est actif tant quâil nâest pas reconnu ! Pire, elle rajoutera une difficultĂ© Ă sa difficultĂ©, une souffrance Ă sa souffrance, une Ă©motion Ă son Ă©motion convaincue que la demande dâeuthanasie dâun enfant de 14 ans est nĂ©cessairement horrible parce que câest ce quâelle craint le plus donc incapable dây faire face, elle sâen voudra de son incapacitĂ© Ă ĂȘtre Ă la hauteur de la relation dâaide qui lui est demandĂ©e. CondamnĂ©e Ă la fuite, elle sombrera dans la mauvaise conscience et la culpabilitĂ©. Cette situation est banale et habituelle. Quand elle se rĂ©pĂšte jour aprĂšs jour et annĂ©e aprĂšs annĂ©e ce qui est souvent le cas, elle mĂšne lâaidant au burn-out. Second cas de figure lâacceptation de soi et de ses limites. BĂ©atrice qui se connaĂźt, donc qui connaĂźt les principales causes de ses Ă©motions parce quâelle les a Ă©tudiĂ©es sait que si elle est tellement affectĂ©e par la demande dâeuthanasie de cet enfant, câest parce quâelle lâassocie Ă la mort douloureuse de son grand-pĂšre Ă une Ă©poque de sa vie oĂč elle Ă©tait impuissante. Elle se sert alors de la connaissance quâelle a dâelle-mĂȘme comme dâune force en ce sens quâelle ne nie pas ce qui lui fait si peur et lui rappelle une telle souffrance elle ne rajoute pas un refus Ă son Ă©motion, elle sây ouvre, sâappuie dessus et tente de toute sa force dâaccepter sa limite Ici maintenant, je suis ce que je suis, et il nây a rien dâautre » ce qui, je me permets de vous le rappeler, ne laisse rien prĂ©sager du futur. La connaissance de soi permet dâĂȘtre en contact avec la rĂ©alitĂ© de ce qui est dans lâinstant, donc de ne plus avoir besoin de nos interprĂ©tations câest trop horrible, cela ne devrait pas toucher des enfants â qui sont Ă lâorigine de nos Ă©motions perturbatrices ultĂ©rieures. Il est donc trĂšs important de garder Ă lâesprit que si nous ne pouvons rien faire pour stopper nos Ă©motions premiĂšres, il est par contre en notre pouvoir dâagir pour Ă©viter quâelles ne durent en se multipliant. Il est donc possible si nous nous donnons les moyens de lâaccepter de laisser lâĂ©motion perturbatrice simplement se dissoudre. BĂ©atrice donc, ayant acceptĂ© le jaillissement de sa mĂ©moire et nây surajoutant aucun refus pourra rĂ©pondre en aidante » Ă la demande de la situation en disant, par exemple, Ă HervĂ© Je sens quâon a besoin de parler tous les deux⊠», elle pourra Ă©couter ce quâil a besoin de dire de sa peur â Ă lui â de souffrir et de mourir et cela lui permettra peut-ĂȘtre mĂȘme de rĂ©parer un peu⊠en faisant avec HervĂ© ce quâelle nâavait pas pu faire avec son grand-pĂšre. Quand lâĂȘtre humain nâest plus en contradiction, divisĂ© contre lui-mĂȘme, il devient naturellement capable de faire ce quâil faut » dans le cadre de son rĂŽle2, câest-Ă -dire de ne plus devoir obĂ©ir Ă ses contradictions internes. Je rĂ©capitule le travail de base pour un aidant est de gĂ©rer donc dâaccepter ses propres Ă©motions pour quâelles ne le troublent pas au point de lâempĂȘcher dâaider. Lâaidant â au quotidien â se retrouve confrontĂ© aux Ă©motions des autres, il ne peut gĂ©rer cette confrontation avec bonheur que parce quâil a appris Ă gĂ©rer ses propres Ă©motions, sinon, il se perd dans celles des autres quâil confond avec les siennes. LâidĂ©e selon laquelle il est souhaitable de mettre de la distance psychologique » dans la relation dâaide est donc un faux semblant et un leurre, un mensonge Ă soi-mĂȘme, parce quâen mettant cette distance nous ne faisons que conforter le malaise Ă©motionnel qui nous la fait mettre. Un peu comme un enfant qui se raconte Ă lui-mĂȘme quâil nâa pas peur⊠alors quâil tremble de peur. Pour nous comme pour les autres, seul lâaccueil de lâĂ©motion telle quâelle est » est aidant ». Pour garder lâĂ©quilibre et ne pas sombrer dans le burn-out, lâaidant doit apprendre Ă accueillir la vĂ©ritĂ© de ce quâil vit, de ce quâil sent, sans rien dissimuler, pour devenir capable dâaccueillir ce que vit et sent lâaidĂ©. Tant que lâaidant vivra sa pratique professionnelle dans la crainte et la confusion des rĂŽles identification donc oubli de lâaltĂ©ritĂ©5, il ne pourra pas ĂȘtre accueil » et se condamnera Ă plus ou moins rejeter lâaidĂ© en sâen mĂ©fiant. Parce que lâaidant vivra dans sa chair, câest-Ă -dire au plus profond du ressenti quâil a de lui-mĂȘme, quâil nâest pas lâaidĂ©, donc quâil est distinct de lui,il nâaura plus le besoin de mettre de la distance vis-Ă -vis de lui. Câest parce quâil nây a plus de mĂ©prise ni de confusion possible entre lâaidant et lâaidĂ© quâune ouverture plus grande est possible. Lâaidant distinct de lâaidĂ© nâa plus besoin dâĂȘtre distant de lui. Je redonne la parole Ă lâĂ©lĂšve infirmiĂšre1 en train de mourir Jâai encore entre un et six mois Ă vivre, un an peut-ĂȘtre, mais personne nâaime aborder ce sujet. Je me trouve donc en face dâun mur qui est tout ce qui me reste. Personne ne veut voir le malade mourant en tant quâĂȘtre humain et par consĂ©quent ne peut communiquer avec moi. » Pourquoi les soignants ne veulent-ils pas voir le malade mourant comme un humain ? Parce quâils en ont peur. Pourquoi en ont-ils peur ? Parce quâils sont dans la confusion entre eux et lui. Sâils remettent les choses Ă leur place Je suis moi, il est lui, ils vont pouvoir sâouvrir au malade tel quâil est. Pour pouvoir communiquer avec lâaidĂ©, il est nĂ©cessaire de le voir, de lâapprĂ©hender tel quâil est ». Si, sur un champ de bataille, la plaie dâun enfant â occasionnĂ©e par un obus â rend un secouriste trop mal Ă lâaise, il ne pourra pas le soigner. Pour quâil puisse soigner cet enfant, ce secouriste doit accepter, de tout son ĂȘtre, dâavoir Ă©tĂ© touchĂ© par lui, ce qui lui permettra de sentir quâil nâest pas cet enfant blessĂ© et, lâayant senti les rĂŽles de chacun Ă©tant clairement dĂ©limitĂ©s, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour lâaider distinct mais non distant. Cette attitude dâacceptation lucide de lâaidĂ© distinct permettra aux aidants de ne plus avoir besoin de mettre de la distance, dâentrer dans une relation dâaide donc dans une relation humaine. Je vous propose une dĂ©finition simple de la relation aidante au niveau psychologique Aider lâautre, câest lui permettre de dĂ©tendre ses tensions. » Pour permettre Ă lâaidĂ© de se dĂ©tendre, nous avons Ă lui montrer notre chaleur humaine, Ă nous intĂ©resser Ă lui en toute sincĂ©ritĂ©. Cette fameuse lettre de lâ Ă©lĂšve infirmiĂšre1 en train de mourir le dit avec simplicitĂ© Si nous pouvions seulement ĂȘtre honnĂȘtes, admettre nos peurs, nous toucher mutuellement. Votre professionnalisme serait-il vraiment menacĂ© si vous alliez jusquâĂ pleurer avec moi ? Est-il vraiment exclu que nous communiquions vraiment pour quâĂ lâheure oĂč ce sera mon tour de mourir Ă lâhĂŽpital, jâaie auprĂšs de moi des amies ? » Attention la confusion est sous roche⊠jâentends penser certains de mes lecteurs⊠Alors si je comprends bien, il faut pleurer avec ceux qui pleurent⊠quâallons-nous devenir ! Et puis pourquoi devrions-nous ĂȘtre les amis de ceux qui vont mourir ?! » La principale qualitĂ© de lâaidant Ă©tant lâhonnĂȘtetĂ©, il nâest pas question de jouer » avec lâaidĂ©. Etre honnĂȘte, câest oser ĂȘtre ce que lâon est. Je mâexplique si en face de cette personne souffrante, vous nâĂ©prouvez aucune Ă©motion particuliĂšre, il nây a aucun problĂšme le problĂšme serait de penser devoir en ressentir une, ici maintenant, lâaidant ne peut aider que sur la base de ce quâil est. Mais si â par contre â en face de cette personne souffrante, vous Ă©prouvez une Ă©motion de tristesse par exemple, cela nâest pas un problĂšme non plus le problĂšme serait de penser devoir la lui cacher, un aidant peut, bien sĂ»r, ĂȘtre touchĂ© dans son humanitĂ© et sâil accepte dâĂȘtre lâaidant quâil est, il renverra Ă lâaidĂ© une image congruente, conforme Ă ce quâil est, par exemple celle dâun aidant momentanĂ©ment en proie Ă la tristesse. Souvenons-nous que ce ne sont pas nos Ă©motions qui nous usent en fait elles nous aident Ă vivre en nous permettant de gĂ©rer des situations mais leur refus. LâĂ©motion de tristesse devant lâaidĂ© nâest pas le problĂšme, le problĂšme serait son refoulement Ă travers la honte de soi. Sur le visage dâun aidant, touchĂ© par le vĂ©cu de lâaidĂ©, une larme coule. Parce quâil lâaccepte, cette larme nâest pas un problĂšme pour lui, elle peut mĂȘme faire sentir Ă lâaidĂ© combien son histoire lâa touchĂ©. Cela sâappelle la compassion, et câest Ă ce moment que lâaidant et lâaidĂ© sont vrais » unis dans leur humanitĂ©. Cette relation vraie » permettra Ă lâaidĂ© de se sentir accueilli, donc de pouvoir partager en retour ce qui lui est intime et le touche profondĂ©ment. La relation dâaide ne doit pas se conjuguer en termes de il faut » mais en termes de je peux »⊠alors jây vais. En fait â et peut-ĂȘtre contre toute attente â nos Ă©motions dâaidants ne sont pas des obstacles Ă la relation dâaide car elles sont la part humaine Ă travers laquelle nous nous exprimons. Jâai envie de partager avec vous cette interview du Dr. Baghded Sereir, mĂ©decin dans un service de cancĂ©rologie, que jâai retranscrite Ă partir du film de Jean-Xavier de Lestrade La vie jusquâau bout 6 » Question du journaliste Vous rĂ©agissez dâabord en tant quâhumain ou en tant que mĂ©decin ? Ou câest la mĂȘme chose ? Le Dr. Sereir Pas forcĂ©ment, mais je ne pense pas que ce soit la mĂȘme chose, comme je fonctionne, câest en tant quâhumain dâabord. Ce que je pense primordial en fin de vie, câest lâaspect humain qui prime sur tous les autres. Câest Ă partir de ce contact humain quâon pourra mettre en place tout ce qui est secondaire et nĂ©anmoins trĂšsimportant, le cĂŽtĂ© technique, soulagement et accompagnement. Le journaliste Le fait de cĂŽtoyer la mort des autres vous a rendu plus humain ? Le Dr. Sereir Plus que ça, pas seulement humain dans le sens oĂč on comprend et on essaye de remĂ©dier Ă la souffrance de lâautre, oĂč on essaye dâapporter une certaine chaleur. Câest presque un honneur, dâĂȘtre, de partager un certain nombre de choses, dâĂȘtre acceptĂ©, Ă ce moment lĂ par celui qui finit sa vie. Moi, jâai appris ça en Ă©tant Ă cĂŽtĂ© des gens en fin de vie qui Ă©taient dĂ©bordants dâĂ©motions, dâintelligence, de crĂ©ativitĂ©. Et cette gĂ©nĂ©rositĂ© quâon nous donne une fois, fait quâon laisse un petit peu la carapace tomber. » Que se passera-t-il au moment oĂč, plutĂŽt que de la renforcer, nous oserons laisser un petit peu la carapace tomber » ? Non, nous ne tomberons pas dans la dĂ©pression jâespĂšre vous avoir fait sentir que la dĂ©pression du burn-out est le rĂ©sultat du refoulement de nos propres peurs, au contraire nous nous ouvrirons encore davantage, en ressentant au fond de nous que nous sommes des privilĂ©giĂ©s de pouvoir travailler dans un tel contexte. Mais le Dr. Sereir le dit tellement mieux que moi Le journaliste A aucun moment vous nâavez imaginĂ© partir dâici, fuir cet endroit ? Le Dr. Sereir Non, au contraire. Non, pas du tout. Mais câest vrai, quand on parle Ă des collĂšgues, Ă ceux qui nâont pas cĂŽtoyĂ© ces maladies graves, ces fins de vie, câest vrai quâil y a une Ă©tape Ă franchir qui est celle-lĂ . Accepter ses propres faiblesses, retrouver un Ă©quilibre avec soi-mĂȘme pour pouvoir apporter quelque chose aux autres. Sâaccepter dĂ©jĂ en tant que quelquâun qui finira un jour et accepter la mort comme une fin pour nous tous. En fait, il faut avoir une certaine philosophie de la vie, et la mienne rejoint ce que je fais. Je ne me sens pas malheureux de faire ça. Au contraire, je pense que câest une chance, câest une chance de pouvoir faire ça. » Je vous souhaite donc â Ă vous jeune infirmiĂšre qui avez partagĂ© avec moi votre errance â de lui trouver un sens, câest-Ă -dire de comprendre ce qui en vous vous entraĂźnerait Ă devoir vous endurcir plutĂŽt quâĂ accepter les dĂ©cĂšs auxquels vous ĂȘtes confrontĂ©e car, je suis dâaccord avec vous, il nâest pas possible de faire ce travail avec un cĆur de pierre. Laisser les problĂšmes au boulot » nâest que le conseil simpliste de ceux qui, ne savent pas gĂ©rer les leurs. Laisser les problĂšmes au boulot » nâest tout simplement pas possible car avoir un problĂšme, câest avoir quelque chose qui nous trotte dans la tĂȘte et, quand cela nous arrive, nous nâavons pas la possibilitĂ©, la libertĂ© de le mettre de cĂŽtĂ© ! Par contre il est possible plutĂŽt que de le laisser trotter dans notre tĂȘte, de nous y confronter afin de le voir comme inhĂ©rent Ă notre pratique, puis de lâaccepter comme tel pour quâenfin il se dissolve. Câest la confrontation Ă nos difficultĂ©s qui nous permettra de les rĂ©soudre, rien dâautre. Comme nous lâavons vu, avec le cas BĂ©atrice, câest quand elle sâest confrontĂ©e Ă ses propres Ă©motions, quâelle a pu agir vraiment de maniĂšre juste en faisant sentir Ă HervĂ© quâelle le comprenait. Votre travail demande votre bonne volontĂ©, votre honnĂȘtetĂ© notamment vis-Ă -vis de vos propres sentiments et votre ouverture. Souvenez-vous que vos Ă©motions â comme les Ă©motions des autres â ne sont problĂ©matiques pour vous que parce que vous ne les acceptez pas la difficultĂ© ne rĂ©side donc pas dans vos conditions de travail aussi dures soient-elles mais en vous. Remarquez que câest une bonne nouvelle car sâil nâest pas possible de changer ce qui nâest pas de notre ressort, il nous est possible dâĂ©voluer, si nous le souhaitons vraiment. Posez-vous la question de votre paradoxe Quâest-ce qui, dans mon histoire personnelle, fait â quâayant souhaitĂ© du fond de moi-mĂȘme ĂȘtre infirmiĂšre donc mâattendant Ă ĂȘtre confrontĂ©e Ă la souffrance et Ă la mort â je me retrouve devant un si grand malaise, voire une impossibilitĂ© Ă accepter la mort de lâautre ? Quand vous dites que vous savez que le dĂ©clenchement de votre torticolis Ă©tait liĂ© Ă votre refus de voir mourir une jeune fille de 19 ans, câest trĂšs intĂ©ressant. Et si vous voulez â Ă lâavenir â ne plus avoir besoin de dĂ©clencher un torticolis, il faut aller voir plus profond en vous. DâoĂč provient ce sentiment de rĂ©volte ? Comprenez bien que si vous souhaitez, dans le futur, ĂȘtre capable dâaccompagner une jeune personne qui va mourir jusquâĂ sa fin, vous devez comprendre ce qui vous en empĂȘchait auparavant. Il est Ă©galement important que vous voyiez que vos rĂ©actions Ă©motionnelles concernant votre entourage proche votre ami sont normales tant que vous nâapprenez pas Ă gĂ©rer seule, ou avec un thĂ©rapeute bien choisi, votre malaise, mĂȘme si je comprends que vous dĂ©sireriez que cela se passe autrement. Vous faites comme vous pouvez et vous en vouloir ne fait que rajouter une seconde Ă©motion Ă une premiĂšre Ă©motion. Encore une fois gĂ©rer ses Ă©motions et la culpabilitĂ© en est une, câest les intĂ©grer et non pas les juger en les critiquant ce qui revient Ă les refouler. Un mot encore, comme vous le dites si bien Je crois tout simplement que jâaurai besoin dâen parler. », je suis dâaccord, lĂ aussi, avec vous et câest pour cela que le Groupe de Parole est si prĂ©cieux7 pour ceux qui travaillent dans un contexte professionnel potentiellement chargĂ© en Ă©motions ! A vous infirmiĂšre depuis prĂšs de 20 ans », je souhaite que cette alerte, cette dĂ©pression, ce burn-out, vous aide Ă sentir quâil est possible dâaider sans se perdre notamment en comprenant comment vous vous y ĂȘtes prise pour vous perdre. Câest ce travail quâĂ mon sens vous aurez Ă entreprendre si vous voulez aller au-delĂ de votre symptĂŽme de dĂ©pression. Pourquoi la mort et la souffrance vous sont-elles devenues insupportables Ă vous ? Cela ne vous sera possible de le comprendre que sur la base du respect de ce que vous ĂȘtes et de ce que vous vivez. Puissiez-vous ĂȘtre Ă©tonnĂ©e, bousculĂ©e par les propos du Dr. Sereir citĂ©s plus haut Je pense que câest une chance, câest une chance de pouvoir faire ça. » Non, ce mĂ©decin nâest ni fou ni inconscient, il avance comme il le peut, ici maintenant, en sâouvrant Ă lâimmensitĂ© de la souffrance Ă laquelle il est confrontĂ©. Cet homme a compris que son acceptation est le garant de sa capacitĂ© Ă aider et Ă soulager la souffrance de lâautre. Puissent ses propos vous aider Ă retrouver espoir et confiance en vous. Notes 1 Lettre dâune Ă©lĂšve infirmiĂšre en train de mourir, voir la nouvelle et libre traduction, sur mon blog ICI. 2 Voir mon article intitulĂ© RĂ©ponses aidantes ou maladresses nuisibles ? ». 3 Interview accordĂ©e par le DalaĂŻ Lama Ă Fabien Ouaki, en 1996, pour son livre âLa vie est Ă nousâ. 4 Voir les articles intitulĂ©s Voir ses schĂ©mas Ă lâĆuvre pour y renoncer » et Comment devenir soi-mĂȘme ? » 5 Voir la rĂ©flexion sur lâattachement, au dĂ©but de mon article intitulĂ© Le travail de deuil ». 6 Film de 65 mn, de Jean-Xavier de Lestrade, diffusĂ© le 8 septembre 1998 sur France 3. Au Centre MĂ©dical SpĂ©cialisĂ© en CancĂ©rologie et en hĂ©matologie Praz-Coutant dans lâIsĂšre, 500 patients sont traitĂ©s par an. Certains, trop gravement atteints, y finissent leurs jours. Câest lâopportunitĂ© pour le rĂ©alisateur de poser des questions essentielles Quelle attitude adopter face Ă celui qui va mourir ? Lorsque lâon est mĂ©decin ou parent proche comment affronter lâangoisse de celui qui va nous quitter ?Comment faire face Ă la mort lorsque lâon sait la sienne si imminente ? Un film lumineux sur lâaccompagnement. 7 Voir mes articles intitulĂ©s Le dĂ©fi de lâaidant » et Le Groupe de Parole et dâAnalyse de la Pratique de la Relation dâAide ». © 2006 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. âââââ Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger lâintĂ©gralitĂ© de cet article 11 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton âââââ- Pour aller plus loin, vous pouvez tĂ©lĂ©charger les fiches pratiques inĂ©dites 5 points pour ĂȘtre en harmonie avec soi-mĂȘme et les autres Comment sây prendre avec un aidĂ© agressif ? Apprendre Ă se dĂ©tendre La ligne de conduite de lâĂ©coute ĂVOLUTE Conseil est un cabinet dâaccompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă croire ces idĂ©es parce quâelles sont Ă©crites, mais Ă vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre dâen tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Ăvolute Conseil
DĂ©velopper la capacitĂ© Ă apprendre de ses erreurs. âą DĂ©velopper des stratĂ©gies pour demander de lâaide. âą Participer aux activitĂ©s scolaires. âą AmĂ©liorer son apparence physique. 1.4 MOTIVATION âą ReconnaĂźtre des agents motivateurs Ă travers les exigences rencontrĂ©es.
La rĂ©gulation des Ă©motions fait partie de notre vie quotidienne et elle participe Ă notre santĂ© mentale. La capacitĂ© Ă gĂ©rer ses propres Ă©motions peut ĂȘtre un vĂ©ritable atout, car elle rend moins vulnĂ©rable Ă des rĂ©actions excessives et Ă ses consĂ©quences. A contrario, lâaltĂ©ration de cette fonction peut jouer des tours » en cas de situations Ă©motionnelles et crĂ©er des difficultĂ©s dans les relations personnelles, professionnelles ou en cas de prise de dĂ©cision. En identifiant la rĂ©gion clĂ© du cerveau spĂ©cifique Ă cet auto-contrĂŽle des Ă©motions, ces chercheurs de lâUniversity College London livrent une cible thĂ©rapeutique possible pour aider certaines personnes Ă gĂ©rer des situations fortement Ă©motionnelles. Conclusions dans la revue Brain Structure and Function. Leur dĂ©couverte ? Des zones diffĂ©rentes du cerveau sont activĂ©es quand nous choisissons de supprimer une Ă©motion ou quand on nous demande d'inhiber une Ă©motion. Pour y parvenir, les chercheurs ont scannĂ© les cerveaux de participants en bonne santĂ© et constatent qu'une zone clĂ© du cerveau est activĂ©e au moment de dĂ©cider, soi-mĂȘme, de supprimer une Ă©motion. Cette zone du cerveau Ă©tait connue, auparavant, pour son rĂŽle dans la dĂ©cision d'arrĂȘter un mouvement. Le Dr Simone Kuhn, de l'UniversitĂ© de Ghent, rappelle, que dans la vie de tous les jours, on nous contraint souvent Ă refreiner nos Ă©motions et il est plus rare qu'on s'en intime l'ordre soi-mĂȘme. Or dans la plupart des Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes sur le self-control », on demandait aux participants d'exprimer ou d'inhiber une rĂ©action Ă©motionnelle. Dans cette nouvelle Ă©tude, une quinzaine de participantes en bonne santĂ© ont visionnĂ© des images dĂ©sagrĂ©ables ou effrayantes avec le choix de se laisser aller Ă l'Ă©motion suscitĂ©e par l'image ou d'inhiber volontairement leur Ă©motion en se distanciant par un acte d'auto-contrĂŽle ou encore avec l'ordre de refreiner leurs Ă©motions. Durant l'expĂ©rience, leurs cerveaux Ă©taient analysĂ©s par imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle IRMf. Lorsque les participantes font le choix, par elles-mĂȘmes de contrĂŽler leur Ă©motion, les chercheurs repĂšrent une activation dans . Lorsque les participantes sont invitĂ©es par le chercheur Ă contrĂŽler leur Ă©motion, c'est la zone, du cortex prĂ©frontal dorsolatĂ©ral qui a Ă©tĂ© activĂ©e. Si les 2 zones sont distinctes, il existe nĂ©anmoins un recouvrement, expliquent les auteurs. Mais la distinction peut ĂȘtre faite entre la capacitĂ© de self-control et la capacitĂ© Ă suivre des instructions. Ce mĂ©canisme du cerveau identifiĂ© pourrait ĂȘtre une cible potentielle pour des interventions permettant de surmonter la dĂ©tresse Ă©motionnelle face Ă certaines situations, parfois courantes de la vie personnelle ou professionnelle. Source Brain Structure and Function May 2013 Differences between endogenous and exogenous emotion inhibition in the human brain Visuel © cynoclub - AccĂ©der aux derniĂšres actus en âPsychoâ Lire aussi PSYCHO Self-control, pourquoi notre cerveau ne gĂšre pas toujours â PSYCHO Et si les Ă©motions Ă©taient contagieuses? -
LarĂ©gulation des Ă©motions permet de rĂ©duire la vulnĂ©rabilitĂ© aux Ă©motions non-dĂ©sirĂ©es en les reconnaissants et en nous aidant Ă pouvoir choisir dâagir en fonction de lâĂ©motion ou de sây opposer. Elle augmente ainsi la rĂ©silience Ă©motionnelle. Bien que la TCD comprenne dâautres compĂ©tences, comme la tolĂ©rance Ă la
Une capacitĂ© ou attaque move en anglais est le moyen utilisĂ© par les PokĂ©mon pour combattre. Habituellement, chaque PokĂ©mon lance une capacitĂ© par tour sous l'impulsion de son dresseur ou seul dans le cas des PokĂ©mon sauvages. Les capacitĂ©s peuvent avoir des effets trĂšs divers blesser l'ennemi, augmenter ou baisser une statistique, provoquer un changement de statut, se soigner, etc. Certaines peuvent mĂȘme ĂȘtre utilisĂ©es hors-combat. CaractĂ©risation des capacitĂ©s[modifier] Chaque capacitĂ© peut ĂȘtre diffĂ©renciĂ©e selon un certain nombre de critĂšres qualitatifs, permettant d'Ă©valuer plus facilement l'intĂ©rĂȘt de celle-ci. Bien souvent, ces critĂšres permettent de comparer plusieurs capacitĂ©s entre elles, afin de dĂ©terminer judicieusement quelle capacitĂ© utiliser Ă un moment donnĂ© ou encore laquelle conserver. DonnĂ©es de combat[modifier] Les combats formant la principale quĂȘte des dresseurs dans le monde des PokĂ©mon, il n'est pas Ă©tonnant de retrouver la majeure partie des caractĂ©ristiques associĂ©es Ă ce domaine. Ainsi, pour faire simple, il est possible de distinguer Principalement le type, la puissance, la prĂ©cision, la catĂ©gorie depuis la quatriĂšme gĂ©nĂ©ration, cette donnĂ©e ayant Ă©tĂ© dissociĂ©e du type et finalement les PP ; Plus secondairement les cibles affectĂ©es, le fait qu'une capacitĂ© puisse ĂȘtre directe, le taux de coups critiques, etc. ; Finalement, il faut noter que l'effet associĂ© Ă la capacitĂ© est Ă©galement essentiel, mĂȘme si moins facilement classable au vu de la variĂ©tĂ© des effets proposĂ©s comme une baisse de stats dans le cas par exemple de TempĂȘte Verte. Types et catĂ©gories[modifier] De mĂȘme que les PokĂ©mon, chaque capacitĂ© se voit attribuer un type unique, contrairement Ă certains PokĂ©mon qui peuvent en avoir deux. Les types forment des bases Ă©lĂ©mentaires du choix des capacitĂ©s notamment lorsqu'elles sont offensives, donc Il faut Ă©viter de prendre deux capacitĂ©s de mĂȘme type mĂȘme si de catĂ©gories diffĂ©rentes pour une meilleure couverture de type ; Aussi, des capacitĂ©s du mĂȘme type que du lanceur, bĂ©nĂ©ficiant ainsi du STAB seraient favorables Ă savoir, une puissance multipliĂ©e par 1,5. En parallĂšle, il est possible de remarquer une notion de catĂ©gorie les capacitĂ©s offensives sont triĂ©es dans les catĂ©gories physique et spĂ©ciale. La diffĂ©rence principale Ă retenir se situe dans les statistiques utilisĂ©es pour le calcul des dĂ©gĂąts dans le cas des capacitĂ©s physiques, ce sont les statistiques d'attaque du PokĂ©mon offensif et de dĂ©fense du PokĂ©mon dĂ©fensif qui seront pris en compte. Dans le cas des capacitĂ©s de catĂ©gorie spĂ©ciale, ce sont respectivement les statistiques d'Attaque spĂ©ciale et de DĂ©fense SpĂ©ciale. Choc Psy, Lame Ointe et d'autres capacitĂ©s prennent en compte l'attaque spĂ©ciale contre la dĂ©fense adverse. Jusqu'Ă la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration, ces catĂ©gories Ă©taient entiĂšrement liĂ©es au types de la maniĂšre suivante Mais depuis PokĂ©mon Diamant et Perle, ces notions sont devenues totalement indĂ©pendantes. La catĂ©gorie Statut, qui Ă©tait presque inutilisĂ©e jusqu'ici ne contenait que MalĂ©diction, cependant cette capacitĂ© est depuis la cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration de type Spectre, accueille dĂ©sormais toutes les capacitĂ©s non-offensives. Mais pour les capacitĂ©s offensives, si le PokĂ©mon est largement meilleur en attaque qu'en attaque spĂ©ciale, mieux vaut privilĂ©gier les capacitĂ©s physiques et vice-versa. Les types Acier et TĂ©nĂšbres sont apparus avec la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration. Le type FĂ©e Ă©tant apparu avec la sixiĂšme gĂ©nĂ©ration, il ne peut ĂȘtre classĂ© dans les trois catĂ©gories prĂ©cĂ©dentes. Puissance, PrĂ©cision et PP[modifier] Chaque capacitĂ© est dotĂ©e d'une prĂ©cision et d'un nombre de PP prĂ©cis, ainsi que d'une puissance dans le cas des capacitĂ©s offensives Il ne faut pas oublier que la puissance peut ĂȘtre soumise Ă de trĂšs nombreuses modifications lors du calcul des dĂ©gĂąts. Il faut notamment penser au STAB, au climat, etc. La puissance est donc une statistique de base pouvant ĂȘtre modifiĂ©e par plusieurs facteurs ; La prĂ©cision est exprimĂ©e en pourcentage. Elle calcule les chances de rĂ©ussites qu'une capacitĂ© soit lancĂ©e. Les chances de rĂ©ussite peut ĂȘtre aussi modifiĂ©es par plusieurs facteurs. Certaines capacitĂ©s ont de base une prĂ©cision trĂšs basse et ont donc peu de chances de rĂ©ussir. Ces capacitĂ©s-lĂ sont donc Ă Ă©viter. ; les PP correspondent au nombre de fois qu'une capacitĂ© est utilisable. Les PP sont Ă©galement augmentables jusqu'Ă 60 % en plus de la valeur de base via les objets PP Plus et PP Max. Il est donc important de rĂ©ussir faire un compromis entre les trois valeurs lorsque le joueur choisit une capacitĂ©. Il est souvent tentant de prendre des capacitĂ©s trĂšs puissantes, mais ce sont souvent des capacitĂ©s imprĂ©cises et trĂšs limitĂ©es en PP. Si le joueur n'arrive pas Ă se dĂ©cider, il faut prendre l'exemple d'un PokĂ©mon comme Tortank, pour les capacitĂ©s Surf et Hydrocanon CapacitĂ© Type CatĂ©gorie Puissance PrĂ©cision PP Hydrocanon 110 80% 5 Surf 90 100% 15 Puisqu'une capacitĂ© manquĂ©e Ă©quivaut Ă un zĂ©ro pointĂ©, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© que Hydrocanon aura une puissance de 110 puissance basique Ă 1,5 STAB Ă 0,8 prĂ©cision, soit 132 ; Surf aura une puissance de 90 puissance basique Ă 1,5 STAB Ă 1 prĂ©cision, soit 135. Donc la capacitĂ© Surf est plus efficace qu'Hydrocanon. Ă noter que jusqu'Ă la cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration, Hydrocanon avait une puissance de 120, en multipliant par le STAB et la prĂ©cision on obtenait 144; quant Ă la capacitĂ© Surf, elle avait 95 de puissance soit 142,5 d' "efficacitĂ©"; Hydrocanon Ă©tait donc plus efficace, sauf qu'avec ses 5 PP, le joueur tomberait rapidement Ă court. Pour une diffĂ©rence de puissance aussi modeste comme dans ce cas, mieux vaut utiliser la capacitĂ© ayant le plus de PP, ici Surf. Effets[modifier] En parallĂšle, il n'est pas rare de voir les capacitĂ©s munies d'autres effets. En gĂ©nĂ©ral, pour les capacitĂ©s offensives, ces effets ont des probabilitĂ©s de se produire plutĂŽt basses de l'ordre de 10%, soit une chance sur 10 et se limitent Ă Modifier les statistiques que ce soient les siennes ou celles de l'adversaire. Il faut penser par exemple Ă Psyko pouvant rĂ©duire la dĂ©fense spĂ©ciale du PokĂ©mon en face, ou encore Ă Pouvoir Antique augmentant parfois toutes les statistiques en un coup. AltĂ©rer le statut adverse par exemple, les capacitĂ©s de type Feu sont amenĂ©s Ă brĂ»ler l'adversaire, tout comme les capacitĂ©s glace Ă le geler, ou encore les capacitĂ©s Ă©lectriques peuvent paralyser, certaines capacitĂ©s peuvent aussi apeurer Ăboulement, etc., rendre confus Uppercut, etc., etc. ; Mais aussi prendre des PV de dĂ©gĂąts sur le contrecoup de certaines capacitĂ©s BĂ©lier, Boutefeu, etc.. Ainsi qu'aspirer des PV Ă l'adversaire Vol-Vie, Encornebois, etc.. Mais du cĂŽtĂ© des capacitĂ©s non-offensives, les possibilitĂ©s d'effets sont plus vastes, n'Ă©chouant presque jamais Certaines capacitĂ©s augmentent les statistiques Danse-Lames, Gonflette, HĂąte, etc. ou les baissent Rugissement, Strido-Son, etc. ou transmettre ces changements Relais. ; D'autres peuvent gĂȘner l'adversaire en perturbant ses PokĂ©mon via des changements de statut Toxik, Cage-Ăclair, Vantardise, etc. ; Certaines capacitĂ©s peuvent Ă©galement soigner le PokĂ©mon attaquant ainsi que le reste de l'Ă©quipe Repos, Soin, VĆu, Glas de Soin, etc. ; Elle peuvent aussi se dĂ©barrasser des adversaires problĂ©matiques Hurlement, Cyclone, etc. ; PiĂ©ger l'ennemi avec Picots, Pics Toxik ou encore PiĂšge de Roc ; S'offrir une protection Abri, Clonage, Mur LumiĂšre, etc. ; Changer ou ajouter un type au lanceur ou Ă l'adversaire DĂ©trempage, Halloween, Conversion, etc. ; etc. ProblĂšme de statut. Se dĂ©barrasser d'un gĂȘneur. Mauvaise surprise. Vol de PV. Soins individuels. Soins pour toute l'Ă©quipe. Ces capacitĂ©s Ă effets constituent la base de la stratĂ©gie PokĂ©mon. Utiliser seulement des capacitĂ©s qui font de gros dĂ©gĂąts est une mauvaise façon de procĂ©der. Il est nĂ©cessaire de dĂ©finir des rĂŽles et movesets prĂ©cis afin de monter une Ă©quipe compĂ©titive. CaractĂ©ristiques secondaires[modifier] Ă ces caractĂ©ristiques principales, il est notamment possible de rajouter d'autres Ă©lĂ©ments pouvant avoir leur importance dans un contexte donnĂ© comme le climat, etc. Cibles affectĂ©es en double/triple combat[modifier] Cette donnĂ©e a son importance depuis la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration et l'avĂšnement des match en 2 vs 2. En effet, les capacitĂ©s peuvent parfois toucher plusieurs PokĂ©mon, ce qui peut les rendre d'autant plus intĂ©ressantes pour des joueurs de ce format. Les cibles suivantes peuvent ĂȘtre dĂ©finies les notations adoptĂ©es ici sont celles retrouvables dans la liste des capacitĂ©s lanceur la capacitĂ© ne concerne que le lanceur de cette derniĂšre. C'est notamment le cas des capacitĂ©s d'augmentation de statistiques ; 1 la capacitĂ© ne touche qu'un seul PokĂ©mon. 2 les deux PokĂ©mon adverses seront affectĂ©s par la capacitĂ© cas d'Ăboulement, Ăruption ou encore GiclĂ©do 3 tous les PokĂ©mon mis Ă part le lanceur pourront ĂȘtre touchĂ©s Surf et SĂ©isme sont au rayon des capacitĂ©s les plus courantes ; Tous tous les PokĂ©mon sur le terrain seront affectĂ©s Requiem, Champ Herbu, changements de climat, etc. ; Ăquipe toute l'Ă©quipe du PokĂ©mon utilisant la capacitĂ© est directement concernĂ©e Glas de Soin, AromathĂ©rapie, etc. ; ? dans d'autres cas rares, il arrive qu'il ne soit pas possible de dĂ©terminer Ă l'avance les adversaires pouvant ĂȘtre touchĂ©s. C'est le cas des capacitĂ©s basĂ©es sur l'alĂ©a comme Blabla Dodo ou MĂ©tronome parmi d'autres. Taux de coups critiques[modifier] Les capacitĂ©s suivantes ont un taux de coups critiques doublĂ©. Il est ainsi Ă©gal Ă 12,5% au lieu des 6,25% habituels CapacitĂ© Type CatĂ©gorie Puissance PrĂ©cision PP Cible AĂ©roblast 100 95% 5 1 Appel Attak 90 100% 15 1 Coup-Croix 100 80% 5 1 Coupe Psycho 70 100% 20 1 Coupe-Vent 80 100% 10 2 Griffe Ombre 70 100% 15 1 Lame de Roc 100 80% 5 1 Lame-Feuille 90 100% 15 1 Poing-KaratĂ© 50 100% 25 1 Pied BrĂ»leur 85 90% 10 1 Pince-Masse 90 85% 10 1 PiquĂ© 140 90% 5 1 Poison-Croix 70 100% 20 1 Queue-Poison 50 100% 25 1 Spatio-Rift 100 95% 5 1 Tir de PrĂ©cision 80 100% 15 1 Tranch'Air 60 95% 25 2 Tranch'Herbe 55 95% 25 2 Tranche 70 100% 20 1 Tranche-Nuit 70 100% 15 1 Tunnelier 80 95% 10 1 CapacitĂ© directe[modifier] Les capacitĂ©s directes sont les capacitĂ©s dĂ©finies comme Ă©tablissant un contact avec l'adversaire lorsqu'elles sont effectuĂ©es. Ainsi, des capacitĂ©s comme Tacle Feu, Aile d'Acier ou Crocs Givre peuvent ĂȘtre logiquement reconnues comme des capacitĂ©s directes. Ce caractĂšre, trĂšs secondaire, peut engendrer l'activation de certains talents Corps Ardent, Joli Sourire, Point Poison, Pose Spore, Statik et ainsi de suite. Apprentissage et modifications des capacitĂ©s[modifier] Durant leur croissance et leur entraĂźnement, les PokĂ©mon seront amenĂ©s Ă apprendre diffĂ©rentes capacitĂ©s l'ensemble des capacitĂ©s qu'un PokĂ©mon peut apprendre est appelĂ© movepool. Cependant, dans les diffĂ©rents jeux vidĂ©o, les PokĂ©mon ne pourront en conserver que quatre formant le moveset. Ces capacitĂ©s peuvent ĂȘtre apprises par des moyens trĂšs variĂ©s Par niveau[modifier] Une nouvelle capacitĂ© pour Roucool. En gagnant des niveaux, un PokĂ©mon apprendra de nouvelles capacitĂ©s sauf chez certains cas particuliers comme MĂ©tamorph, Zarbi, ..., souvent en lien avec ses types. Celles-ci seront en gĂ©nĂ©ral d'une puissance de plus en plus Ă©levĂ©e ou plus Ă©laborĂ©es ayant des effets bien plus diversifiĂ©s. Les PokĂ©mon de dĂ©part ont comme toute premiĂšre capacitĂ© offensive Charge ou Griffe, avec Mimi-Queue ou Groz'Yeux. La premiĂšre capacitĂ© du type de ce PokĂ©mon de dĂ©part est obtenue au niveau 7. Par exemple dans les jeux de cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration, Gruikui apprend automatiquement Charge et Mimi-Queue au niveau 5, pour obtenir FlammĂšche au niveau 7, et finir avec Boutefeu Ă la fin de son dĂ©veloppement s'il n'a pas Ă©voluĂ©. Par CT , CS et DT[modifier] Tous les PokĂ©mon ne sont pas aptes Ă apprendre une certaine CT. Au cours de son aventure, un Dresseur PokĂ©mon obtiendra diffĂ©rentes capsules permettant d'apprendre une capacitĂ© Ă un PokĂ©mon Les Capsules Techniques ou CT, qui sont utilisables Ă une unique occasion jusqu'Ă la cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration, depuis elles ont un nombre illimitĂ© de reprises ; Les Capsules SecrĂštes ou CS, Ă©galement utilisables en un nombre illimitĂ© de reprises, mais contrairement aux CT les capacitĂ©s des CS ne peuvent pas ĂȘtre oubliĂ©es lors de l'apprentissage d'une nouvelle capacitĂ©. Elles ont disparu lors de la septiĂšme gĂ©nĂ©ration, ne laissant derriĂšre elles que les CT. La plupart du temps, les CT apprennent des capacitĂ©s utilisables uniquement en combat et les CS apprennent des capacitĂ©s utilisables Ă©galement hors combat pour accĂ©der Ă de nouvelles zones du jeu par exemple, mĂȘme si ce n'est pas forcĂ©ment une vĂ©ritĂ© absolue. Ces capsules ont aussi la particularitĂ© d'ĂȘtre spĂ©cifiques tous les PokĂ©mon ne peuvent pas apprendre n'importe quelle CT ou CS. D'ailleurs il existe Ă©galement des PokĂ©mon qui ne peuvent apprendre aucune capacitĂ© par capsule Chenipan, Magicarpe, ... Cas particulier, tout PokĂ©mon apte Ă l'apprentissage par CT peut obtenir Retour, Frustration et Toxik par cette mĂ©thode. Les Disques Techniques ou DT sont apparus durant la huitiĂšme gĂ©nĂ©ration. Ceux-ci reprennent le concept de ce qu'Ă©taient les CT avant la cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration ce sont des disques Ă usage unique se brisant immĂ©diatement aprĂšs qu'un PokĂ©mon l'a utilisĂ© pour apprendre la capacitĂ© que le disque contient. Ils sont achetables Ă volontĂ© dans les Boutiques Watts Ă Galar. Par reproduction[modifier] Depuis la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, un PokĂ©mon peut apprendre une capacitĂ© particuliĂšre avant mĂȘme de naĂźtre. Ces capacitĂ©s, transmises par leur pĂšre, peuvent ĂȘtre trĂšs variables du fait des groupes d'Ćuf, le pĂšre peut ĂȘtre trĂšs diffĂ©rent et permettent ainsi au rejeton de disposer d'un panel de capacitĂ©s supplĂ©mentaires souvent trĂšs intĂ©ressant. C'est ainsi qu'il est possible d'obtenir MalĂ©diction pour Ronflex, ou encore AromathĂ©rapie chez Leveinard et mĂȘme VĆu sur Ăvoli, etc. Par Ă©vĂšnement[modifier] Certains PokĂ©mon Ă©vĂšnementiels peuvent connaĂźtre certaines CapacitĂ©s qu'ils ne peuvent apprendre autrement, comme par exemple Pikachu de la ForĂȘt Jaune qui peut connaĂźtre Surf ou bien Celebi de la Banque PokĂ©mon qui connaĂźt Retenue. D'ailleurs certaines capacitĂ©s ne sont disponibles que par Ă©vĂ©nement, comme par exemple Coup Victoire ou CĂ©lĂ©bration. Par MaĂźtre de CapacitĂ©s[modifier] Il existe trois types de MaĂźtres de CapacitĂ©s, ayant chacun une influence diffĂ©rente sur les capacitĂ©s des PokĂ©mon. Donneur de CapacitĂ©s[modifier] Des capacitĂ©s intĂ©ressantes Ă trouver. Depuis PokĂ©mon Cristal, certains personnages sont capables d'apprendre des capacitĂ©s aux PokĂ©mon ce sont les Donneurs de CapacitĂ©s. Contre des jetons, des points de combat, si le PokĂ©mon est suffisamment heureux ou mĂȘme gratuitement, ils apprendront une capacitĂ© Ă un PokĂ©mon sous rĂ©serve de compatibilitĂ©. C'est un moyen efficace d'apprendre des capacitĂ©s trĂšs utiles. Il faut donc penser aux possibilitĂ©s d'apprendre des capacitĂ©s comme Cage-Ăclair, Danse-Lames, Frappe Atlas, Ăboulement, Tranch'Air, Poing de Feu, Poing-Ăclair ou encore Poinglace et bien d'autres. Effaceur de CapacitĂ©s[modifier] Au dĂ©but de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, un personnage apparaĂźt, capable de persuader les PokĂ©mon d'oublier des capacitĂ©s. L'intĂ©rĂȘt semble plutĂŽt minime, vu qu'il est possible d'apprendre une capacitĂ© Ă la place d'une autre lorsque ce dernier aura atteint le maximum de quatre, mais il ne faut pas oublier les CS ou le fait de vouloir faire rapidement oublier une capacitĂ© de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration Ă un PokĂ©mon pour pouvoir le transfĂ©rer dans PokĂ©mon Rouge, Bleu et Jaune. Ces derniĂšres ne sont oubliables que via cette personne. Impossible de l'oublier. Un futur gros carnage. MaĂźtre des CapacitĂ©s[modifier] Ă partir de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration, un nouveau personnage, nommĂ© le MaĂźtre des CapacitĂ©s, peut ĂȘtre rencontrĂ©. Cette personne prĂ©sente la particularitĂ© de pouvoir rĂ©apprendre aux PokĂ©mon des capacitĂ©s qu'ils peuvent apprendre par niveau, mais qu'ils n'ont plus actuellement. L'intĂ©rĂȘt est double RĂ©cupĂ©rer des capacitĂ©s qui ont pu ĂȘtre oubliĂ©es du fait d'erreurs ou qui sont dĂ©sormais voulues aprĂšs mĂ»re rĂ©flexion ; Obtenir des capacitĂ©s que le PokĂ©mon n'a pas pu conserver cas des PokĂ©mon apprenant cinq capacitĂ©s Ă la base, comme Kecleon, voire sept comme Mastouffe ou encore oubliĂ©es du fait de niveaux de capture trop Ă©levĂ©s comme pour les PokĂ©mon lĂ©gendaires. En Ă©change, cet expert demandera soit des ĂcaillecĆur soit un Petit ou Gros Champi Dans PokĂ©mon Rouge Feu et Vert Feuille uniqement. Concours[modifier] Pour plus d'informations sur le sujet, rĂ©fĂ©rez-vous Ă Concours PokĂ©monEffets des capacitĂ©s. Depuis la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration et l'apparition des Concours PokĂ©mon, ces capacitĂ©s disposent d'un intĂ©rĂȘt supplĂ©mentaire impressionner le jury, parfois au dĂ©triment des adversaires. Les capacitĂ©s en concours. Pour les concours, tout le monde retrouve encore une fois des donnĂ©es similaires. Cependant, avec l'apparition des Super Concours, les effets ont quelque peu changĂ© LĂ encore, le joueur retrouve des types spĂ©ciaux pour les concours, bien diffĂ©rents et indĂ©pendants des types liĂ©s au combat ; Deux statistiques supplĂ©mentaires existent le charme et le blocage ; la premiĂšre indiquant l'impression exercĂ©e sur le jury, alors que la seconde indiquera l'effet nĂ©gatif qui peut ĂȘtre exercĂ© sur les concurrents. Dans les Super Concours, le blocage disparaĂźt, et les statistiques de charme ont Ă©tĂ© trĂšs souvent revues. La statistique de blocage n'est prĂ©sente que dans les concours Ă Hoenn ; LĂ encore, il s'ajoute un effet trĂšs variable Ă ces statistiques mathĂ©matiques. Type de concours[modifier] IndĂ©pendamment du type "classique", chaque capacitĂ© se voit dotĂ©e d'un type de concours Chaque type de concours est reprĂ©sentĂ© ensuite par une catĂ©gorie en concours. Les capacitĂ©s d'un type sont plus efficaces dans le concours de ce mĂȘme type. Si un Dresseur souhaite dĂ©velopper des PokĂ©mon spĂ©cialement pour les concours, il faut donc essayer de conserver des capacitĂ©s d'un mĂȘme type et d'effets variables, afin de pouvoir prendre aisĂ©ment l'avantage. Charme et Blocage[modifier] Selon la statistique de charme de la capacitĂ© indiquant les points rapportĂ©s par votre capacitĂ© sans application de bonus et de malus, reprĂ©sentĂ©e par le symbole , le PokĂ©mon sera amenĂ© Ă plaire au jury. Plus la capacitĂ© a un nombre de Ă©levĂ©, plus elle peut ĂȘtre intĂ©ressante Ă ĂȘtre utilisĂ©e en concours. Mais il faut tout de mĂȘme Ă©viter de l'employer plusieurs fois Ă la suite sous peine de sanction fatale dans certaines situations. Une statistique de blocage reprĂ©sentĂ©e par des apparaĂźt. Cette fois-ci, plus la capacitĂ© sera composĂ©e de , plus elle sera nocive et retirera des points aux adversaires. Effets[modifier] LĂ encore, chaque capacitĂ© peut disposer d'effets de concours Changer l'ordre des compĂ©titeurs HĂąte, Brouhaha, etc. ; Augmenter la condition Croissance, Grondement, etc. ; Rendre plus sensibles aux malus BĂ©lier, etc. ; Assurer une protection contre les malus adverses PlongĂ©e, Tunnel, etc. ; Et, inĂ©vitablement, d'autres effets notables. Pour en savoir plus, il faut connaĂźtre les effets de ces capacitĂ©s, lĂ encore pour adopter des capacitĂ©s pouvant permettre au joueur de gagner aisĂ©ment un concours. Hors des jeux vidĂ©o[modifier] Dans le dessin animĂ©[modifier] Dans l'animĂ© principal, il n'y a ni CT ni CS. Le sujet n'est Ă©voquĂ© briĂšvement que dans PokĂ©mon Les origines. Les PokĂ©mon ont un certain nombre de capacitĂ©s lors de leur apparition et semblent en acquĂ©rir de façon inconnue au fil des Ă©pisodes. Le fait d'Ă©voluer fait rĂ©guliĂšrement qu'un PokĂ©mon apprenne de nouvelles capacitĂ©s. On a vu certains PokĂ©mon s'entraĂźner pour renforcer leurs capacitĂ©s ou pour en apprendre de nouvelles, comme le Pikachu de Sacha qui a beaucoup travaillĂ© pour maĂźtriser Queue de Fer. Les PokĂ©mon ont parfois plus de quatre capacitĂ©s. Par exemple, le Draco de Sandra en a 8. Dans le JCC[modifier] Pour plus d'informations sur le sujet, rĂ©fĂ©rez-vous Ă Attaque JCC. Dans le jeu de cartes, chaque PokĂ©mon est dotĂ© d'une Ă trois attaques dans les derniĂšres sĂ©ries. Le principe reste similaire aux jeux vidĂ©o chaque PokĂ©mon peut lancer des attaques infligeant un certain nombre de dĂ©gĂąts au PokĂ©mon adverse et pouvant Ă©galement avoir quelques effets particuliers. Mais contrairement au support Ă©lectronique, il est impossible de changer les attaques des PokĂ©mon sur cartes. Gestion des types[modifier] Pour plus d'informations sur le sujet, rĂ©fĂ©rez-vous Ă Type JCC. Le principe des types est Ă©galement lĂ©gĂšrement diffĂ©rent, dĂ©jĂ , au niveau de la nature des types existants Toutes les attaques d'un PokĂ©mon sont du mĂȘme type que le PokĂ©mon, et au passage, la notion de catĂ©gories d'attaques n'existe pas. Un systĂšme de faiblesses et de rĂ©sistances est retrouvĂ©. Cependant, si les dĂ©gĂąts sont doublĂ©s dans le cas des faiblesses, il faut noter que la rĂ©sistance retire 30 PV de dĂ©gĂąts Ă l'attaque. Ă partir de l'extension Diamant & Perle, le systĂšme a Ă©tĂ© revu, et les PV augmentĂ©s ou retirĂ©s des dĂ©gĂąts est directement indiquĂ© sur la carte du PokĂ©mon. Ănergie[modifier] Ă la place du systĂšme de PP, chaque PokĂ©mon peut se voir attacher des cartes Ă©nergies, Ă raison d'une par tour dans le cas gĂ©nĂ©ral. Chaque attaque aura des besoins particuliers en terme d'Ă©nergie, besoins qu'il faut satisfaire pour pouvoir l'utiliser. Cependant, une attaque peut nĂ©cessiter diffĂ©rents types d'Ă©nergies mĂȘme si gĂ©nĂ©ralement, elle utilise le type du PokĂ©mon, ainsi que le type incolore, pouvant ĂȘtre remplacĂ© par n'importe quel type d'Ă©nergie. En prime, certaines attaques souvent puissantes peuvent nĂ©cessiter de dĂ©fausser certaines cartes Ă©nergies Ă©tant attachĂ©es au joueur. Il faut donc recharger avant de pouvoir attaquer de nouveau, et ainsi de suite. Effets[modifier] De maniĂšre similaire au jeux vidĂ©o, les attaques peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es de diffĂ©rents effets NĂ©gativement pour le joueur, lui dĂ©fausser de cartes Ă©nergies ou lui infliger des dĂ©gĂąts ; Changer le statut du PokĂ©mon adverse ; Soigner ses PokĂ©mon ; Attaquer des PokĂ©mon du Banc adverse effet intĂ©ressant sans reprĂ©sentant dans les jeux vidĂ©o ; etc. Il faut donc penser Ă bien vĂ©rifier la description des attaques des PokĂ©mon avant de les choisir. Dans le Jeu de Figurines Ă Collectionner[modifier] Pour plus d'informations sur le sujet, rĂ©fĂ©rez-vous Ă JFCRotation et combat. Voir aussi[modifier] Liste des capacitĂ©s Calcul des dĂ©gĂąts Moveset RĂŽle
Ceshabiletés sociales passent par la lecture des émotions des autres (plus ou moins emphatique, et par des comportements verbaux et de communication non verbale [1]. En effet, ces capacités permettent à l'individu de s'engager dans l'interaction et de maintenir celle-ci par la production de boucles de communication caractérisées par plusieurs échanges consécutifs
Il est important dâapprendre Ă accueillir, dĂ©coder et prendre soin de ses propres Ă©motions au travail. Une fois quâon y est soi-mĂȘme parvenu, on peut passer au stade Ă©largi faire de la place aux Ă©motions des autres. Une compĂ©tence essentielle de lâintelligence Ă©motionnelle et un gage dâharmonie, de cohĂ©sion et de collaboration saine et efficace dans lâentreprise. A en croire les rĂ©actions sur les rĂ©seaux sociaux suscitĂ©es par nos articles sur les Ă©motions au travail, beaucoup de personnes sont convaincues de lâimportance de leur faire de la place, mais dĂ©clarent, avec un certain fatalisme, que câest illusoire parce que ni lâenvironnement professionnel, ni les personnes qui nous entourent, ne nous en donnent la possibilitĂ©. En effet, pour sâautoriser Ă exprimer ses Ă©motions, nous avons besoin de nous sentir en sĂ©curitĂ© et en confiance. Des conditions trop souvent absentes des environnements de travail, oĂč est plutĂŽt encouragĂ© lâesprit de compĂ©tition. Nous avons alors tendance Ă nous "autobrider" pour ne rien laisser paraĂźtre, Ă museler nos sentiments, par peur des autres, de leur jugement, par crainte quâils en profitent pour sâen servir contre nous si nous nous montrions trop sincĂšre ou vulnĂ©rable. Beaucoup dâĂ©quipes pĂątissent par consĂ©quent du mĂȘme problĂšme une communication rompue. On ne se "dit pas" les choses. On nâose pas sâavouer les frustrations, les colĂšres, les jalousies. Puisque personne ne dit rien, chacun se retrouve Ă faire des suppositions. Les non-dits sâaccumulent, gĂ©nĂ©rant malentendus et conflits larvĂ©s. Tout cela mine considĂ©rablement la qualitĂ© des relations au travail qui, on le sait, constitue l'un des principaux facteurs de bien-ĂȘtre. Pour que les Ă©motions puissent enfin retrouver leur juste place dans les relations, câest donc lâattitude collective qui est Ă revoir. Charge Ă chacun dâadopter la bonne posture pour laisser aux autres la libertĂ© dâutiliser leurs Ă©motions au travail et favoriser un climat positif et bienveillant. Les managers sont les premiers concernĂ©s. Ce sont eux, les pivots de la cohĂ©sion et de lâambiance au sein de leurs Ă©quipes. Manager par les Ă©motions favorise le sentiment dâappartenance et de reconnaissance, et permet de comprendre les besoins propres Ă chacun et de cerner les leviers de motivation. Dâailleurs, les leaders les plus inspirants sont souvent ceux capables dâentrer en connexion Ă©motionnelle avec leurs Ă©quipes et collĂšgues. Les managers ont tout Ă gagner Ă encourager la prise en compte des Ă©motions dans leur management et le fonctionnement de leurs Ă©quipes gestion plus sereine des tensions, collaboration plus efficace, dĂ©veloppement de lâintelligence collective, renforcement de lâengagement. NĂ©anmoins, il nây a pas que les managers qui ont un rĂŽle Ă jouer. Vous aussi vous pouvez faire votre part et contribuer, Ă votre mesure, Ă donner leur place aux Ă©motions dans vos relations au travail. Voici quelques conseils pour y parvenir. Donner l'exemple Bien comprendre ses propres Ă©motions est un prĂ©alable nĂ©cessaire pour pouvoir s'ouvrir Ă celles des autres. Oser soi-mĂȘme montrer ses Ă©motions encouragera les autres Ă le faire. Les managers, en particulier, ont intĂ©rĂȘt Ă ouvrir la voie. Faire preuve dâexemplaritĂ©, câest aussi respecter certaines bonnes pratiques lorsquâon partage ses Ă©motions. Enfin, cela passe par cultiver des Ă©motions confiance, optimisme⊠qui, par effet de miroir, favorisent un climat bienveillant et authentique. Cultiver son empathie Lâempathie est la capacitĂ© Ă comprendre les Ă©motions des autres, Ă ne pas confondre avec la compassion ou la sympathie qui impliquent de partager lesdites Ă©motions. Ici, il sâagit de sâouvrir aux ressentis des autres, tout en maintenant une certaine distance pour ne pas se laisser dĂ©border. Un vrai dĂ©fi pour certains, car on ne nous a pas appris Ă rĂ©agir de façon appropriĂ©e face aux Ă©motions des autres, Ă trouver le juste Ă©quilibre entre les prendre trop Ă coeur et sâen dissocier. TrĂšs souvent, on projette par rĂ©flexe nos propres expĂ©riences et sentiments plutĂŽt que de garder un oeil neutre sur ce que vit et ressent lâautre. On se retrouve parfois Ă Ă©prouver des difficultĂ©s Ă garder notre sang-froid et Ă rĂ©pondre Ă la colĂšre par de la colĂšre. Ou bien Ă Ă©noncer des petites phrases qui nient lâĂ©motion de lâautre du style "ce nâest pas grave", "inutile de te mettre dans tes Ă©tats pareil" ou "tu exagĂšres". Dans ce cas, une attitude plus empathique permet de remplacer ces phrases par dâautres comme âje comprendsâ, qui montrent quâon reconnaĂźt Ă lâautre le droit de ressentir ces Ă©motions. Pour aller plus loin Pour apprendre Ă verbaliser prĂ©cisĂ©ment vos Ă©motions > tĂ©lĂ©charger le guide gratuit proposĂ© par Bloomr. Ecouter sans juger LâĂ©coute est le meilleur moyen de permettre Ă lâautre de se sentir entendu, compris et en confiance pour exprimer ses Ă©motions. Il sâagit dâaccueillir ses sentiments sans les minimiser, sans condition et sans chercher Ă rationaliser. Pour apprendre Ă Ă©couter, on peut appliquer les principes de lâĂ©coute active. Cette technique consiste Ă Ă©couter son interlocuteur en lui consacrant son attention exclusive, en lâinterrompant le moins possible et en Ă©vitant toute interprĂ©tation ou tout jugement. Elle permet de mettre lâautre en confiance pour lâinciter Ă sâouvrir. Aider Ă nommer Pour aider lâautre Ă nommer ses Ă©motions, Ă©tape essentielle pour parvenir Ă les comprendre et Ă les exprimer, le dialogue est un atout prĂ©cieux. Vous pouvez amener une personne Ă pousser sa rĂ©flexion plus loin et Ă rĂ©ussir Ă formuler son besoin, en le questionnant avec bienveillance. Posez des questions ouvertes et neutres pour lâaider Ă creuser son ressenti "quâest-ce que tu veux dire parâŠ?". VĂ©rifiez avec lui que vous avez bien compris ce quâil ressent en reformulant ses propos "Jâai lâimpression que tu es frustrĂ©, je me trompe ?â plutĂŽt que âtu es frustrĂ©". Pour aller plus loin Communication Non Violente mode d'emploiLa CNV sâattache Ă instaurer entre les ĂȘtres humains, des relations fondĂ©es sur une coopĂ©ration harmonieuse, sur le respect de soi et des autres. Comprendre les besoins Aidez lâautre Ă nommer, dâabord, et Ă comprendre les besoins qui se cachent derriĂšre ses propos ou son comportement. Puis, si possible, Ă trouver une solution ensemble pour y rĂ©pondre. Par exemple, Marie et LĂ©o, son manager, ont un dĂ©saccord qui mĂšne Ă une discussion un peu Ă©nergique en rĂ©union. Marie craque et se met Ă pleurer. Sa rĂ©action semble disproportionnĂ©e. LĂ©o prend le temps dâen discuter calmement avec elle, seuls Ă seuls. Marie est trĂšs stressĂ©e et fatiguĂ©e, et elle ne supporte plus lâagitation permanente de lâopen space qui ajoute Ă sa pression. Elle a besoin de calme pour travailler. Ensemble, ils dĂ©cident de lui accorder une journĂ©e de tĂ©lĂ©travail par semaine. LĂącher prise Laisser les Ă©motions entrer dans les relations au travail favorise des environnements plus sains, mais pas forcĂ©ment plus calmes. Lorsquâon ĂŽte le couvercle, et quâon autorise chacun Ă sâexprimer, cela risque de crĂ©er quelques remous et agitations jusquâici contenus. Dans ces conditions, il est bon dâapprendre Ă accepter que vous ne pourrez pas contrĂŽler les Ă©motions des autres, ni leur rĂ©action. Faites de votre mieux pour les accueillir avec bienveillance et recul. Cet article clĂŽture notre dossier pour faire de la place aux Ă©motions au travail. Tout au long de cette sĂ©rie, nous vous avons invitĂ©s Ă Ă©couter et comprendre vos propres Ă©motions, Ă les utiliser pour guider vos actions, mais aussi Ă vous servir de cette capacitĂ© pour amĂ©liorer vos relations au travail et cultiver votre intelligence Ă©motionnelle. Tout ceci est un cheminement qui vous aidera Ă garder la main sur vos Ă©motions, non pas pour les âgĂ©rerâ mais pour les rĂ©guler afin quâelles vous aiguillent, vous protĂšgent et mĂȘme vous donnent de lâĂ©nergie. Il ne sâagit pas dâĂȘtre dans le contrĂŽle permanent au dĂ©triment de la spontanĂ©itĂ© mais de vous connecter Ă votre baromĂštre interne pour savoir Ă quel moment appuyer sur pause pour vous mettre Ă lâĂ©coute de vos Ă©motions et Ă quel moment laisser libre cours. Beaucoup de personnes Ă©touffent leurs Ă©motions pour ne pas paraĂźtre vulnĂ©rable. En rĂ©alitĂ©, la bonne maĂźtrise des Ă©motions vous donne de la puissance et un certain contrĂŽle sur ce qui se passe autour de vous. Câest aussi une façon de se libĂ©rer de la peur du pouvoir que les autres pourraient avoir sur vous car plus vous ĂȘtes au clair et en paix avec vos Ă©motions, moins les autres ont dâemprise sur ce que vous ressentez. => TESTEZ-VOUS Calculez votre quotient Ă©motionnelPour s'adapter Ă un monde en mouvement, l'intelligence classique ne suffit plus. Nous devons quotidiennement faire appel Ă ce que l'on nomme l'intelligence Ă©motionnelle notre capacitĂ© Ă utiliser au mieux nos Ă©motions et notre intuition. PopularisĂ©e par le journaliste amĂ©ricain Daniel Goleman, la notion d'intelligence Ă©motionnelle est aujourd'hui trĂšs opĂ©rante. Elle permet de comprendre pourquoi, Ă QI Ă©gal, certains s'Ă©panouissent et rĂ©ussissent mieux que d'autres... Faites ce test en suivant votre intuition.
Attaquezvous aux problĂšmes et non aux individus. DĂ©terminez les comportements qui vous agacent plutĂŽt que de vous attarder Ă vos prĂ©jugĂ©s vis-Ă -vis de cette personne. Si vous ĂȘtes Ă lâaise, privilĂ©giez une touche dâhumour; Souvenez-vous quâune opinion ou une autre approche que la vĂŽtre nâest pas mauvaise en soi.
IRM Par RaphaĂ«lle de Tappie Alors qu'il est trĂšs difficile de mesurer l'empathie chez les patients souffrant d'autisme ou de schizophrĂ©nie, des chercheurs ont dĂ©couvert qu'il Ă©tait possible de la calculer en Ă©tudiant l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale de personnes au repos. Gorodenkoff/iStock PubliĂ© le Ă 14h00 Lâempathie se caractĂ©rise par la capacitĂ© de s'identifier Ă autrui dans ce qu'il ressent. Chez les personnes souffrant de troubles mentaux comme lâautisme ou la schizophrĂ©nie, cette capacitĂ© peut ĂȘtre altĂ©rĂ©e et ainsi souvent difficilement mesurable par les professionnels de santĂ©. Aujourdâhui, des chercheurs amĂ©ricains ont dĂ©couvert quâil Ă©tait possible dâĂ©valuer la capacitĂ© dâune personne Ă ressentir de lâempathie en Ă©tudiant son activitĂ© cĂ©rĂ©brale pendant quâelle se reposait. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude sont parus le 14 fĂ©vrier dans la revue Frontiers in Integrative Neuroscience. A terme, ceux-ci pourraient aider Ă contribuer Ă amĂ©liorer le diagnostic de certains troubles mentaux ainsi que leur traitement. Cela fait des annĂ©es que le docteur Marco Iacoboni, professeur de psychiatrie et de sciences du comportement Ă la David Geffen School of Medicine de l'UCLA Etats-Unis Ă©tudie lâempathie chez les humains. Traditionnellement, cette derniĂšre est Ă©valuĂ©e Ă lâaide de questionnaire et dâĂ©valuation psychologique. Cependant, les personnes qui souffrent de schizophrĂ©nie ou dâautisme ont souvent des difficultĂ©s Ă remplir ces questionnaires, ce qui complique les Ă©tudes et diagnostics. Câest pourquoi, ici, en plus des questionnaires traditionnels, Iacoboni et ses collĂšgues ont dĂ©cidĂ© de mesurer lâactivitĂ© cĂ©rĂ©brales des participants de leur Ă©tude. Les chercheurs ont suivi 58 patients, ĂągĂ©s de 18 Ă 35 ans et les ont invitĂ©s Ă laisser leur esprit vagabonder pendant quâils fixaient une croix sur un Ă©cran noir. Ils ont alors recueilli les donnĂ©es relatives Ă leur activitĂ© cĂ©rĂ©brale grĂące Ă imagerie par raisonnance fonctionnelle, qui Ă©tudie les petites modifications de flux sanguin. Ils les ont ensuite analysĂ©es grĂące Ă une intelligence artificielle. âEvaluer lâempathie est souvent le plus difficile dans les populations qui en ont le plus besoinâ Les participants ont ensuite dĂ» rĂ©agir Ă des phrases telles que âJ'ai souvent des sentiments tendres et inquiets pour des personnes moins chanceuses que moiâ ou âJ'essaie parfois de mieux comprendre mes amis en imaginant comment les choses se prĂ©sentent de leur point de vueâ. RĂ©sultat grĂące aux mesures cĂ©rĂ©brales, les chercheurs ont rĂ©ussi Ă prĂ©dire les rĂ©sultats du questionnaire de chaque participant et sa disposition empathique. Ainsi, les rĂ©seaux cĂ©rĂ©braux du cerveau au repos peuvent interagir de la mĂȘme maniĂšre que lorsqu'ils effectuent une tĂąche. âNous avons dĂ©couvert que mĂȘme lorsqu'elle n'est pas directement impliquĂ©e dans une tĂąche qui implique de l'empathie, l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale au sein de ces rĂ©seaux peut rĂ©vĂ©ler la disposition empathique des gensâ, explique Marco Iacoboni. âĂvaluer l'empathie est souvent le plus difficile dans les populations qui en ont le plus besoin, poursuit-il. L'empathie est une pierre angulaire de la santĂ© mentale et du bien-ĂȘtre. Elle favorise un comportement social et coopĂ©ratif grĂące Ă notre souci des autres. Elle nous aide Ă©galement Ă dĂ©duire et Ă prĂ©voir les sentiments, le comportement et les intentions des autres. Si nous pouvons dĂ©montrer que le cerveau des personnes souffrant de schizophrĂ©nie ou dâautisme a la capacitĂ© d'empathie, nous pouvons travailler Ă l'amĂ©liorer par la formation et l'utilisation d'autres thĂ©rapies.â âAdapter des stratĂ©gies optimales dĂšs le dĂ©partâ A terme, cette technique pourrait ĂȘtre Ă©tendue pour amĂ©liorer le traitement ainsi que le diagnostic des malades. âLa puissance prĂ©dictive des algorithmes d'apprentissage automatique comme celui-ci, lorsqu'ils sont appliquĂ©s aux donnĂ©es du cerveau, peut Ă©galement nous aider Ă prĂ©dire comment un patient donnĂ© rĂ©agira Ă une intervention donnĂ©e, ce qui nous aide Ă adapter des stratĂ©gies thĂ©rapeutiques optimales dĂšs le dĂ©partâ, ajoute l'auteur principal Leonardo Christov-Moore. Lâempathie est constituĂ©e de trois volets. Notre capacitĂ© Ă dĂ©chiffrer les Ă©motions sur le visage dâun autre est attribuĂ©e Ă lâempathie cognitive, soit lâhabilitĂ© Ă se reprĂ©senter les Ă©tats mentaux dâune personne. Lâempathie affective est le volet qui nous pousse Ă ressentir les Ă©motions en miroir de celles ressenties par lâautre. Ainsi, il nous est dĂ©sagrĂ©able de voir quelquâun souffrir. Enfin, lâempathie compassionnelle ou la sollicitude consiste Ă constater la souffrance ou la joie dâun autre et Ă avoir une attitude bienveillante face Ă ces Ă©motions. En 2017, une Ă©tude parue britannique dans la revue Molecular Psychiatry, montrait que notre capacitĂ© Ă dĂ©crypter les Ă©motions des autres serait associĂ©e Ă un gĂšne prĂ©sent sur le chromosome 3. Ce dernier, Ă©galement baptisĂ© LRRN1, existe en plusieurs variantes. Certaines dâentre elles seraient notamment liĂ©es Ă une meilleure perception des Ă©motions chez les femmes.
ActivitĂ©sĂ©motionnelles pour les enfants. Si vous ĂȘtes enseignant et que vous souhaitez Ă©duquer vos Ă©lĂšves Ă l'intelligence Ă©motionnelle, vous pouvez trouver une liste d'activitĂ©s qui permettront aux plus petits de dĂ©velopper des compĂ©tences Ă©motionnelles intelligent. instagram story viewer. 1. Equilibre de groupe: la star.
Comment dĂ©finir les Fonctions ExĂ©cutives?Les fonctions exĂ©cutives peuvent ĂȘtre dĂ©finies comme l'ensemble des capacitĂ©s cognitives nĂ©cessaires pour contrĂŽler et autorĂ©guler le comportement. C'est Ă dire que les fonctions exĂ©cutives nous permettent d'Ă©tablir, maintenir, superviser, corriger et atteindre un plan d'action pour atteindre un objectif. Cet ensemble de fonction est de grande importance Ă©tant donnĂ© que nous l'utilisons au quotidien. Le terme "Fonctions ExĂ©cutives" a Ă©tĂ© proposĂ© par Muriel Lezak en 1982. Cet ensemble de capacitĂ©s cognitives se trouve relativement dĂ©limitĂ© par les structures prĂ©frontales du cerveau. Les zones cĂ©rĂ©brales les plus reliĂ©es aux fonctions exĂ©cutives sont le cortex prĂ©frontal dorsolatĂ©ral, le cortex prĂ©frontal ventromĂ©dial, le cortex prĂ©frontal orbitofrontal et le cortex cingulaire antĂ©rieur. Nous pouvons obtenir une estimation de l'intĂ©gritĂ© fonctionnelle de ces structures grĂące Ă des tests des fonctions exĂ©cutives. Avec de la pratique et un entraĂźnement cognitif, il est possible d'amĂ©liorer nos fonctions exĂ©cutives. Comment Ă©valuer et entraĂźner les fonctions exĂ©cutives ? C'est trĂšs facile, il suffit de vous sont les habiletĂ©s cognitives qui composent les Fonctions ExĂ©cutives?MĂȘme s'il existe de nombreuses opinions quant Ă la dĂ©finition des fonctions exĂ©cutives, les diffĂ©rentes Ă©tudes sont arrivĂ©es Ă un accord quant aux habiletĂ©s qui les composent. Les principales seraient donc FlexibilitĂ© cognitive CapacitĂ© Ă adapter notre conduite et pensĂ©es face Ă des situations nouvelles, changeantes ou inattendues. Inhibition CapacitĂ© Ă contrĂŽler les rĂ©ponses impulsives ou automatiques et Ă gĂ©nĂ©rer des rĂ©ponses modĂ©rĂ©es par l'attention et le raisonnement. Surveillance CapacitĂ© Ă contrĂŽler notre conduite Ă tout moment et Ă nous assurer qu'elle est correcte. Planification CapacitĂ© Ă penser au futur et Ă anticiper mentalement la maniĂšre de rĂ©aliser correctement une tĂąche ou Ă arriver Ă un objectif spĂ©cifique. MĂ©moire de travail CapacitĂ© Ă stocker temporairement et Ă manipuler une information pour rĂ©aliser des tĂąches cognitives complexes. Prise de dĂ©cisions CapacitĂ© Ă choisir une option entre plusieurs alternatives de maniĂšre efficace et rĂ©flĂ©chie. RĂ©solution de problĂšmes CapacitĂ© Ă arriver Ă une conclusion logique face Ă un problĂšme. Exemples de Fonctions exĂ©cutivesLes fonctions exĂ©cutives sont impliquĂ©es dans la quasi-totalitĂ© des postes de travail. Dans toute activitĂ© professionnelle qui demande de l'organisation, de la planification, de la rĂ©solution de problĂšmes, de la prise de dĂ©cisions ou des manipulations de donnĂ©es, nous utilisons les fonctions exĂ©cutives. En effet, nous les utilisons aussi bien pour faire cuire un steak que pour planifier une chirurgie Ă coeur ouvert. Les fonctions exĂ©cutives ont Ă©galement un rĂŽle essentiel pour nos Ă©tudes. Elle nous permettent de contrĂŽler notre attention pour ĂȘtre concentrĂ©s en classe, ou encore de nous organiser pour Ă©tudier un examen. Lorsque nous prĂ©parons notre itinĂ©raire pour un voyage en voiture, lorsque nous devons prendre une dĂ©cision rapide face Ă un imprĂ©vu, comme par exemple dĂ©cider de ne pas doubler un autre vĂ©hicule si la situation n'est pas propice, nous utilisons les fonctions exĂ©cutives. Nous utilisons les fonctions exĂ©cutives au quotidien. Elles sont essentielles par exemple pour organiser les choses que nous programmons de faire pendant l'aprĂšs-midi, ainsi que pour nous adapter aux changements possibles si notre ligne de mĂ©tro habituelle est suspendue et nous permettre de trouver des alternatives efficaces, etc. Le Syndrome dysexĂ©cutif et les autres troubles associĂ©s aux problĂšmes des fonctions exĂ©cutivesLe dommage cĂ©rĂ©bral des structures prĂ©frontales peut provoquer, entre d'autres complications, anosognosie manque de conscience du propre dĂ©ficit, aboulie manque d'initiative, difficultĂ© pour sĂ©quencer des actions, problĂšmes pour gĂ©rer le comportement et les Ă©motions, rigiditĂ© cognitive, etc. Par ailleurs, un problĂšme au niveau des fonctions exĂ©cutives peut altĂ©rer la bonne rĂ©gulation des procĂ©dĂ©s cognitifs. Un problĂšme au niveau des fonctions exĂ©cutives peut poser des problĂšmes pour effectuer de nombreuses activitĂ©s de notre vie quotidienne. Le syndrome par excellence qui traduit un mauvais fonctionnement des fonctions exĂ©cutives est celui du Syndrome dysexĂ©cutif ou Syndrome frontal. Ce syndrome altĂšrent plusieurs habiletĂ©s cognitives, comme celle de l'initiative, la fluiditĂ©, l'inhibition, la flexibilitĂ©, l'autorĂ©gulation, la planification et la prise de dĂ©cisions. Cela provoque une conduite dĂ©sorganisĂ©e, peu adaptĂ©e Ă l'environnement, Ă des changements de personnalitĂ© et d'humeur jusqu'Ă devenir Ă©gocentrique, obsessionnel et irritable. Ce syndrome peut apparaĂźtre aprĂšs un dommage cĂ©rĂ©bral au niveau du cortex dorsolatĂ©ral, dĂ©rivĂ© d'un ictus, traumatisme crĂąnien, tumeurs ou de maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives, comme la Maladie de Pick. Etant donnĂ© son importance au quotidien, il est essentiel d'Ă©valuer sĂ©rieusement les risques de syndrome plus du syndrome dysexĂ©cutif, le dommage au niveau du prĂ©frontal peut engendrer d'autres pathologies comme le syndrome orbitofrontal Ă un niveau Ă©levĂš, il peut provoquĂ© un changement de la personnalitĂ©, dĂ©rivĂ© d'un dommage au niveau du cortex orbitofrontal, ou le syndrome mĂ©sial frontal manque d'initiative, aussi bien Ă un niveau comportemental ou apathie qu'au niveau de la communication ou mutisme.D'un autre cĂŽtĂ©, des problĂšmes au niveau des fonctions exĂ©cutives peuvent apparaĂźtre sans dommage cĂ©rĂ©bral. Les troubles suivants peuvent Ă©galement entraĂźner une altĂ©ration des fonctions exĂ©cutives la dyslexie, la dyscalculie, le trouble du dĂ©ficit de l'attention avec hyperactivitĂ© TDAH, la schizophrĂ©nie ou l'autisme .Comment mesurer et Ă©valuer les fonctions exĂ©cutives?Les fonctions exĂ©cutives nous permet de rĂ©aliser un grand nombre de nos activitĂ©s quotidiennes rapidement et de maniĂšre efficace. Par consĂ©quent, Ă©valuer les fonctions exĂ©cutives peut ĂȘtre d'une grande aide dans plusieurs domaine dans le domaine acadĂ©mique pour savoir si l'Ă©lĂšve va contrĂŽler sa conduite en classe ou s'il va bien s'organiser pour Ă©tudier, dans le domaine de la santĂ© pour savoir si le patient va avoir des problĂšmes pour adapter ses impulsions ou son Ă©tat Ă©motionnel Ă une situation ou dans le domaine professionnel pour savoir si un des employĂ©s va pouvoir rĂ©soudre des imprĂ©vus et prendre des dĂ©cisions pertinentes de maniĂšre appropriĂ©e. GrĂące Ă une Ă©valuation neuropsychologique complĂšte nous pouvons Ă©valuer les diffĂ©rentes habiletĂ©s cognitives de maniĂšre fiable et efficace, comme les fonctions exĂ©cutives. CogniFit dispose d'un ensemble de tests qui Ă©value quelques-unes des habiletĂ©s cognitives qui composent les fonctions exĂ©cutives, comme l'inhibition, la planification, la flexibilitĂ© cognitive, la surveillance et la mĂ©moire de travail. Les tests qu'utilisent CogniFit pour mesurer ces habiletĂ©s cognitives sont basĂ©s sur les tests NEPSY, Test Memory Malingering TOMM, Wisconsin Card Sorting Test WCST, test de Stroop, Test de Variables of Attention TOVA, Continuous Performance Test CPT, Hooper Visual Organisation Task VOT, Wechsler Memory Scale WMS et la Torre de Londres TOL. Mis Ă part les fonctions exĂ©cutives, le test permet Ă©galement d'Ă©valuer le temps de rĂ©ponse, la perception visuelle, la perception spatiale, la dĂ©nomination, la mĂ©moire contextuelle, la mĂ©moire visuelle, la mĂ©moire phonologique Ă court-terme, la mĂ©moire Ă court-terme, la reconnaissance, la vitesse de traitement, le balayage visuel, la coordination oeil-main et l'attention d'Identification COM-NAM Vous verrez apparaĂźtre des objets sous forme d'images ou de sons. Vous devrez dire sous quel format image ou son est apparu l'objet pour la derniĂšre fois, ou s'il n'est pas apparu. Test de Synchronisation UPDA-SHIF Pour ce test, vous verrez apparaĂźtre une balle en mouvement Ă l'Ă©cran. L'objectif sera de suivre le mouvement de la balle avec le curseur de la maniĂšre la plus prĂ©cise possible. Test de SimultanĂ©itĂ© DIAT-SHIF Vous devrez suivre le parcours alĂ©atoire de la balle blanche tout en Ă©tant attentif aux mots qui apparaitront au milieu de l'Ă©cran. Lorsque le nom de la couleur coĂŻncidera avec la couleur des lettres Ă©crites vous devrez rĂ©pondre en prĂȘtant attention Ă deux stimuli Ă la fois. Pour ce test, vous serez confronter Ă des changements de stratĂ©gie, de nouvelles rĂ©ponses et devrez manier la capacitĂ© de surveillance et la capacitĂ© visuelle Ă la fois. Test de ProcĂ©dĂ© REST-INH Pour ce tests, vous verrez apparaĂźtre deux blocs de numĂ©ros et de formes diffĂ©rents. PremiĂšrement, vous devrez regarder la taille des formes et indiquer la plus grande. Ensuite, vous devrez indiquer le bloc avec le numĂ©ro le plus Ă©levĂ©. Test d'Ăquivalences INH-REST Pour ce test, vous verrez apparaĂźtre des mots en couleurs Ă l'Ă©cran. Lorsque le nom de la couleur coĂŻncidera avec la couleur des lettres Ă©crites, vous devrez rĂ©pondre. S'ils ne coĂŻncident pas, vous ne devrez pas rĂ©pondre. Test de Reconnaissance WOM-REST Vous verrez trois objets communs apparaĂźtre Ă l'Ă©cran. PremiĂšrement, vous devrez vous souvenir de l'ordre de prĂ©sentation des trois objets aussi vite que possible. Ensuite, quatre sĂ©rie de trois objets diffĂ©rents Ă ceux prĂ©sentĂ©s au dĂ©part apparaitront Ă l'Ă©cran. Vous devrez alors identifier la sĂ©quence initiale. Test Secuencial WOM-ASM Vous verrez apparaĂźtre une sĂ©rie de balle avec diffĂ©rents numĂ©ros. Vous devrez mĂ©moriser la sĂ©rie de numĂ©ros pour les rĂ©pĂ©ter ensuite. Pour commencer, la sĂ©rie sera composĂ©e d'un seul numĂ©ro puis augmentera petit Ă petit jusqu'Ă ce que vous fassiez une erreur. Vous devrez reproduire chaque sĂ©rie de numĂ©ros aprĂšs chaque prĂ©sentation. Test de Concentration VISMEN-PLAN Vous verrez apparaĂźtre des stimuli rĂ©partis alĂ©atoirement Ă l'Ă©cran. Les stimuli s'illumineront lorsqu'un son rĂ©sonnera, le tout en suivant un ordre, jusqu'Ă terminer la sĂ©rie. Durant la prĂ©sentation, vous devrez prĂȘter attention aussi bien aux sons qu'aux images illuminĂ©es. Lorsque viendra votre tour, vous devrez vous souvenir de l'ordre de prĂ©sentation des stimuli pour les reproduire dans le bon ordre. Test de Programmation VIPER-PLAN Vous devrez sortir la balle du labyrinthe en faisant le moins de mouvements possibles et ceci le plus rapidement possible. Comment rĂ©habiliter ou amĂ©liorer les fonctions exĂ©cutives?Toutes les habiletĂ©s cognitives y compris les fonctions exĂ©cutives, peuvent ĂȘtre entraĂźnĂ©es pour amĂ©liorer leur rendement. CogniFit vous offre la possibilitĂ© d'y parvenir de maniĂšre plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale est la base de la rĂ©habilitation des fonctions exĂ©cutives et des autres capacitĂ©s cognitives. CogniFit dispose d'une batterie d'exercices conçus pour rĂ©habiliter les dĂ©ficits des fonctions exĂ©cutives et d'autres fonctions cognitives. Le cerveau et ses connexions de neurones se renforcent avec l'utilisation des fonctions qui dependent d'eux. De cette maniĂšre, si nous utilisons les fonctions exĂ©cutives frĂ©quemment, les connexions cĂ©rĂ©brales des structures impliquĂ©es de cette capacitĂ© seront est formĂ© d'une Ă©quipe de professionnels spĂ©cialisĂ©s dans l'Ă©tude la plasticitĂ© synaptique et des procĂ©dĂ©s de la neurogenĂšse. Ceci a permis la crĂ©ation d'unprogramme de stimulation cognitive personnalisĂ©e adaptĂ© aux besoins de chaque utilisateur. Ce programme commence par une Ă©valuation prĂ©cise des fonctions exĂ©cutives et d'autres fonctions cognitives fondamentales. Suivant les rĂ©sultats de l'Ă©valuation, le programme de stimulation cognitive de CogniFit offre de maniĂšre automatique un entraĂźnement cognitif personnalisĂ© pour renforcer les fonctions exĂ©cutives ainsi que d'autres fonctions cognitives, si nĂ©cessaire aprĂšs est indispensable de mener Ă bien un entraĂźnement constant et appropriĂ© pour amĂ©liorer les fonctions exĂ©cutives. CogniFit dispose d'outils d'Ă©valuation et de rĂ©habilitation pour optimiser ces fonctions cognitives. Pour une bonne stimulation, 15 minutes par jour 2 Ă 3 jours par semaine sont pouvez accĂ©der au programme de stimulation cognitive de Cognifit via internet. Il contient une grande variĂ©tĂ© d'activitĂ©s interactives, prĂ©sentĂ©es sous forme de jeux pour le cerveau des plus amusants, Ă rĂ©aliser sur ordinateur. A la fin de chaque session, CogniFit montrera l'avancĂ© de l'Ă©tat cognitif sur un graphique dĂ©taillĂ©.
4WZL8M. z2abx32yba.pages.dev/545z2abx32yba.pages.dev/229z2abx32yba.pages.dev/598z2abx32yba.pages.dev/211z2abx32yba.pages.dev/215z2abx32yba.pages.dev/54z2abx32yba.pages.dev/292z2abx32yba.pages.dev/98
capacité à participer aux émotions des autres