Cartesde vƓux sur le thĂšme Pas De Pigeon Qui Donne Des Coups De Pied CrĂ©ations d'artistes LivrĂ©es avec enveloppe Remise jusqu'Ă  35 % Pour les anniversaires, fĂȘtes, fĂ©licitations Derniers sujets» 3Ăšme couvĂ©e de louluoppar Pouledu69 Aujourd'hui Ă  1431» Wanted Oeufs fĂ©condĂ©s par Pouledu69 Aujourd'hui Ă  1428» ThermomĂštre hydromĂštre par lagunes13 Aujourd'hui Ă  1123» BĂȘchage 1 er oeufpar lagunes13 Aujourd'hui Ă  1101» Faire dĂ©couver par louluop Aujourd'hui Ă  1045» Ma petite Ă©leveuse pour les 6 premiĂšre GrĂ©goire Hier Ă  2157» Oeuf normal, mais Ă  l'extĂ©rieur duquel du jaune est collĂ©par Pouledu69 Hier Ă  1750» 3 poulettes Marans, dites-moi que ce sont bien des fillespar lagunes13 Hier Ă  1500» Mirage oeufs reçu par la postepar sardine Hier Ă  1358» Dermafree - anti poux rouges - qq'un connaĂźtpar sardine Hier Ă  1355» Les Ă©tapes avant et aprĂšs Ă©closion par louluop Hier Ă  1346» !salon des oiseaux, et de la basse cours le 18 septembre Ă  Pontivy par louluop Hier Ă  1333» petit jeu de devinettes quelle race pour quel Ɠuf ?par sophie-do Hier Ă  1126» Brinsea mini II eco, Ɠufs qui roulentpar sophie-do Hier Ă  1027» Pronostic sexe poussinpar Pouledu69 Hier Ă  1015» Pb de diarrheepar Alzon66 Hier Ă  924» Cohabitationpar louluop Ven 26 AoĂ» 2022 - 1114» Mes futurs orpington!!!par Pouledu69 Ven 26 AoĂ» 2022 - 1048» C’est parti pour une deuxiĂšme tournĂ©e louluoppar louluop Jeu 25 AoĂ» 2022 - 2056» Couvaison 2022 Xhinoapar louluop Jeu 25 AoĂ» 2022 - 1840» Quel est cette race ?par Pouledu69 Jeu 25 AoĂ» 2022 - 1835» Test poussin au naturelpar louluop Jeu 25 AoĂ» 2022 - 1835» Cailleteau qui a du mal a marcher par MarcelM Jeu 25 AoĂ» 2022 - 1819» Grippe aviaire et claustration »par MarcelM Jeu 25 AoĂ» 2022 - 1336» Premiers poussins nĂ©s le 2 avril 2022par louluop Mer 24 AoĂ» 2022 - 2106» Besoin de conseils sur plusieurs sujetspar louluop Mar 23 AoĂ» 2022 - 1940» Aide pour Sexage poussin soyeuxpar Xhinoa Lun 22 AoĂ» 2022 - 2131» CouvĂ©e races diverses couleurs et sexagepar MarieV Lun 22 AoĂ» 2022 - 1717» Bonjour Ă  touspar Kamina Lun 22 AoĂ» 2022 - 1348» faisan dorĂ© isabelle avec oeil enflĂ© et narine sale du cĂŽtĂ© gauche uniquementpar Himalaya Lun 22 AoĂ» 2022 - 1235» A votre avis?par Pouledu69 Lun 22 AoĂ» 2022 - 1234» Coq ou poule ?par Mironohmaitre Lun 22 AoĂ» 2022 - 1232» Taille enclos pour seramapar Pouledu69 Lun 22 AoĂ» 2022 - 1221» Question gĂ©nĂ©tique couleurs Marans SA / NCA ...par Benoit24 Lun 22 AoĂ» 2022 - 1052» Ma derniĂšre couvĂ©e 2022par Aurelili30 Lun 22 AoĂ» 2022 - 919» DĂ©butante par louluop Lun 22 AoĂ» 2022 - 636» Poussins brahma secourus par MarcelM Dim 21 AoĂ» 2022 - 2121» Urgent - Vends poulailler, accessoires, et produits pour poules pondeusespar Ascha Dim 21 AoĂ» 2022 - 1844» Organisation parcs, construction poulaillerpar MarieV Dim 21 AoĂ» 2022 - 1700» Gale deplumante ? par Michele40390 Dim 21 AoĂ» 2022 - 1455 Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium ... Voir le deal Plumage Les services Vos questions -> maladies 2 participantsAuteurMessageAbbyBrpPetit OeufSujet Liquide qui sort du bec Ven 17 Avr 2020 - 2005 Bonjour Ă  tous, je suis nouvelle ici et me tourne vers vous car je ne sais plus quoi faireIl y a environ deux semaines j'ai cru que ma poule Sussex prenait son dernier souffle, rejetĂ©e depuis quelque jours par les 4 autres, je l'ai retrouvĂ© couchĂ©e sur le cotĂ© les yeux fermĂ©s, elle perdait l'Ă©quilibre..Je l'ai isolĂ©, elle a passĂ© la nuit dans un poulailler seule, le lendemain elle paraissait toujours affaiblie mais elle gambadait tout de mĂȘme un peu. Par contre elle ne mangeait pas. Toujours isolĂ©e, les jours ont suivi elle semblait aller de mieux en mieux et remangeait, jusqu'Ă  ce que j'aperçoive lors d'un coup de bec un jet de liquide brun sortir de son bec, ma poule sentait par ailleurs trĂšs fort. Me renseignant sur le net j'en ai dĂ©duit des vers du jabot. J'ai du faire vomir ma poule pour la soulager et elle m'a sortit une flaque de liquide vert avec une odeur nausĂ©abonde ! Je me suis fourni du capizol, lui en ai administrĂ© suivant la posologie. Aujourd'hui elle boit un peu, mange volontier mais trĂšs peu comparĂ© aux autres, mais aujourd'hui encore un liquide s'est Ă©chappĂ© de son bec, cette fois il Ă©tait clair. Ses fiantes sont jaunes trĂšs trĂšs liquides...je ne sais plus trop quoi faire..DĂ©solĂ©e de ce long paragraphe mais je voulais dĂ©tailler au mieux..J'attends vos conseils, merci Ă  vousDerniĂšre Ă©dition par AbbyBrp le Ven 17 Avr 2020 - 2036, Ă©ditĂ© 1 fois Florence31Oeuf d'orSujet Re Liquide qui sort du bec Ven 17 Avr 2020 - 2023 Bonsoir AbbyBrp. Tu as donnĂ© du capizol, mais as-tu renouvelĂ© la dose pour finir de la dĂ©barrasser de ces capillaires ?Tu lui as donnĂ© directement au dosage de 1,33 ml /kg ? AbbyBrpPetit OeufSujet Re Liquide qui sort du bec Ven 17 Avr 2020 - 2028 Oui je lui ai donnĂ© tous les jours depuis 1 semaine Ă  raison de 2,6 ml Ă©tant donnĂ© qu'elle fait 2k200 / Florence31Oeuf d'orSujet Re Liquide qui sort du bec Ven 17 Avr 2020 - 2145 Son jabot a quelle texture le matin avant qu'elle mange ? AbbyBrpPetit OeufSujet Re Liquide qui sort du bec Ven 17 Avr 2020 - 2209 Il est assez mou Florence31Oeuf d'orSujet Re Liquide qui sort du bec Sam 18 Avr 2020 - 700 Ou elle fait de la rĂ©sistance Ă  cette molĂ©cule ou alors, elle a autre chose. Il y a peut-ĂȘtre quelque chose qui gĂȘne. Quand le jabot est un peu vidĂ© tu peux essayer de lui donner de l'huile de paraffine grĂące Ă  une seringue sans aiguille et lui masser le jabot tout doucement... Ne pas insister sur la nourriture. Tu peux remplacer l'huile de paraffine par de l'huile d'olive. Faire ça sur une journĂ©e. 3 fois environ, huile, petit massage.... Peut-ĂȘtre essayer de changer de vermifuge. Tu peux prendre du fluvermal qui est en vente libre en pharmacie et refaire un traitement. Il est possible que le jabot se soit distendu pour une raison ou une autre le muscle ne fonctionne plus et lĂ , mĂȘme avec opĂ©ration, ce n'est pas gagnĂ©. AbbyBrpPetit OeufSujet Re Liquide qui sort du bec Sam 18 Avr 2020 - 954 D'accord je vous remercie, j'essaie l'huile des d'aujourd'hui et si ça ne va pas mieux je vais des lundi me procurer du fluvermal, pratique je travaille en pharmacie en plus Florence31Oeuf d'orSujet Re Liquide qui sort du bec Sam 18 Avr 2020 - 2141 Tu es aux premiĂšres loges alors ! Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Liquide qui sort du bec Liquide qui sort du bec Page 1 sur 1 Sujets similaires» Poussin qui ne sort pas» Couveuse qui ne sort pas du nid» Ma poule ne sort plus » fientes liquide et translucide» Fiante liquide vertPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumPlumage Les services Vos questions -> maladiesSauter vers Pesanten moyenne de 250 Ă  800 g, le pigeon vit entre 5 et 10 ans et (en gĂ©nĂ©ral) forme un couple stable. MĂąle et femelle partagent toutes les tĂąches, y compris celle de nourrir les pigeonneaux. Pas de jaloux, maman et papa s’y collent Ă  tour de rĂŽle. Et lĂ  oĂč c’est rigolo, c’est qu’ils « allaitent » leurs petits : tous les
1Les lapsus, les actes manquĂ©s, les symptĂŽmes sont comme des oiseaux qui viennent cogner de leur bec sur la vitre de la fenĂȘtre. Il ne s’agit pas de les interprĂ©ter. Il s’agit bien plutĂŽt de situer leur trajectoire pour voir s’ils sont en mesure de servir d’indicateurs de nouveaux univers de rĂ©fĂ©rence, qui pourraient acquĂ©rir une consistance suffisante pour provoquer un tournant dans la situation [1]. 2Avec cette belle formule, Guattari propose une nouvelle thĂ©orie du travail de l’inconscient et du symptĂŽme, qu’il ne s’agit plus dĂ©sormais de rabattre sur l’intĂ©rioritĂ© personnelle d’un sujet, ni mĂȘme de fixer sur un ordre symbolique, mais de considĂ©rer, Ă  la maniĂšre de Deligny, comme le point Ă©mergeant d’un tracĂ©, trajectoire dynamique dĂ©gageant Ă  partir du point d’impact du bec contre la vitre sa ligne d’errance, courant d’air et onde de choc. 3Tous les Ă©lĂ©ments de ce dispositif condensent de maniĂšre trĂšs forte et, comme toujours chez Guattari, trĂšs concrĂšte, la maniĂšre dont il entend tirer la psychanalyse hors des dĂ©rives qu’il estime rĂ©actionnaires, par la mĂ©thode cartographique de la schizoanalyse. Cette formule, contagieuse dans sa clartĂ© pĂ©dagogique et sa puissance poĂ©tique, contient une critique radicale des formes personnalistes et familialistes de la cure centrĂ©e sur la normalisation du patient, avec trois propositions, au moins. D’abord, le symptĂŽme change de nature, tout comme la clinique au sein de laquelle il vaut comme rĂ©vĂ©lateur de l’état psychique du patient. PensĂ© comme rupture, comme crise qui prend » consistance au prĂ©sent de l’analyse, il s’inscrit dans une conception critique Ă  l’égard des pratiques psychanalytiques qui le comprennent comme reprĂ©sentant d’un travail pulsionnel donnĂ©, qu’il imagerait fantasmatiquement ou structurerait symboliquement. Ce sont ces deux variantes imaginaire ou symbolique de l’interprĂ©tation, qu’il rĂ©cuse. 4DeuxiĂšmement, pour expliquer cette conception du travail de l’inconscient, et la maniĂšre dont les processus primaires surgissent Ă  la conscience, Guattari fait prĂ©cisĂ©ment usage d’une image. Il ne s’agit pas d’une mĂ©taphore, du transport d’un sens propre vers un sens figurĂ©, qui rĂ©clamerait d’ĂȘtre traduit en retour dans une langue formelle plus adĂ©quate, comme si Guattari Ă©tait incapable de proposer lui-mĂȘme une formulation clinique scientifique. L’image thĂ©orique change nĂ©cessairement de statut en mĂȘme temps que le symptĂŽme clinique, et ne peut plus ĂȘtre comprise comme un contenu manifeste dont il faudrait restituer le contenu latent. Il ne s’agit ni d’une figure allĂ©gorique, oĂč l’image concrĂšte travestit un sens propre et rĂ©clamerait qu’on rĂ©tablisse sa teneur formelle, ni d’une structure symbolique signifiante c’est ce double modĂšle de l’interprĂ©tation que toute l’entreprise de Guattari conteste, en proposant de passer Ă  une expĂ©rimentation qui se rĂ©clame d’un paradigme plus esthĂ©tique que scientifique le symptĂŽme devient un Ă©vĂ©nement et prend sens dans un agencement concret, qui l’oriente vers une expĂ©rimentation d’avenir et non exclusivement vers une interprĂ©tation du passĂ©. Ceci bien posĂ©, on peut alors conserver le vocabulaire de la mĂ©taphore, comme Guattari le fait parfois, Ă  condition de l’entendre comme une mĂ©tamorphose, un dĂ©placement qui produit en mĂȘme temps une reconfiguration prospective du sens produit par le symptĂŽme. Mais, avec cette transformation du statut de l’interprĂ©tation, c’est bien une nouvelle pratique de la clinique qui est engagĂ©e, et elle l’est pour des raisons politiques. Car, troisiĂšmement, ce sont bien les rapports entre clinique et politique que Guattari entend rĂ©former, en ouvrant la psychanalyse sur une schizoanalyse, pour la prĂ©munir d’un durcissement qui la transforme en composante de l’ordre social. Cela indique en mĂȘme temps sa confiance militante en une pratique thĂ©rapeutique analytique, comme le montre suffisamment son engagement Ă  La Borde. Il lui semble nĂ©anmoins urgent de reprendre l’analyse de l’inconscient et la pratique du soin sur de nouvelles bases, par une critique Ă  la fois clinique et politique de la psychanalyse, et c’est ce que montre par le fait l’usage qu’il fait d’une image poĂ©tique pour transformer la thĂ©orie du qui tape Ă  la fenĂȘtre se signale derriĂšre la vitre, plan de sĂ©paration mais aussi surface d’apparition entre l’analysant et l’analyste, membrane de contact et glace sans tain. Comme tout autre signe, un symptĂŽme s’individue par effet d’énigme il s’actualise, se signale Ă  l’attention par une rupture qui est asignifiante, parce qu’elle n’a aucune signification dĂ©terminĂ©e par avance, et qu’elle ne renvoie pas Ă  un contenu latent qu’elle manifesterait. L’analyse ne consiste donc pas Ă  substantialiser ces oiseaux, Ă  les nommer, les capturer ou les ouvrir en deux pour voir ce qu’ils contiennent, Ă  la maniĂšre des augures qui lisaient l’avenir dans leurs entrailles. L’oiseau joue ici le rĂŽle d’un figurant quelconque du symptĂŽme et n’a en soi aucune signification. Il ne faut donc pas focaliser l’analyse sur lui, car il ne prend sens qu’en fonction de son plan d’actualisation, exactement comme un mot composĂ© d’élĂ©ments asignifiants ne s’actualise que dans le systĂšme de signes d’une langue dĂ©terminĂ©e. Mais par cette formule, Guattari se sĂ©pare Ă©galement d’une position lacanienne, qui rapporterait le symptĂŽme Ă  un systĂšme symbolique structurant l’inconscient comme un langage ». 6Pour Guattari, l’inconscient n’est pas structurĂ© comme un langage, parce qu’on ne saurait lui imprimer le modĂšle d’une formalisation linguistique unitaire, qui ne convient Ă  vrai dire mĂȘme pas pour le langage lui-mĂȘme. Guattari ne conçoit pas la langue comme un systĂšme clos, ne renvoyant qu’à elle-mĂȘme, mais comme une sĂ©miotique toujours en interaction avec d’autres sĂ©miotiques non linguistiques, qu’elles soient sociales, politiques, biologiques ou matĂ©rielles les langues fuient de toutes part » et le langage scientifique, mĂȘme le plus Ă©sotĂ©rique, ne fait pas exception Ă  la rĂšgle [2]. Cet idĂ©al d’ordre et de formalisation systĂ©matique exhaustive n’est pas opĂ©ratoire thĂ©oriquement car il mĂ©connaĂźt la plurivocitĂ© de son objet, pour la langue comme pour l’inconscient. Il rĂ©pond en fait Ă  une pragmatique du savoir, un enjeu micropolitique de domination et de rĂ©pression, qui ne peut d’ailleurs jamais ĂȘtre totalement atteint, pas mĂȘme au sein de l’UniversitĂ© ou d’une quelconque École – freudienne ou lacanienne –, mais qui est toujours actif, lorsqu’on Ă©lit un modĂšle unique de thĂ©orisation, et qu’on referme la thĂ©orie sur des universaux abstraits, en les coupant de leurs agencements pragmatiques. Il ne conteste donc pas l’existence d’une thĂ©orie de l’inconscient, mais bien la tentative de domination d’une thĂ©orie Ă  l’égard d’autres tentatives de formalisation, et surtout son abstraction idĂ©alisante, refusant d’ouvrir la structure sur son milieu historique concret. La structure du signifiant n’est jamais complĂštement rĂ©ductible Ă  une pure logique mathĂ©matique ; elle a toujours partie liĂ©e aux diverses machines sociales rĂ©pressives » [3]. 7Guattari l’explique au dĂ©but de L’inconscient machinique, ouvrage tout entier dĂ©diĂ© Ă  Ă©manciper la pratique de l’inconscient de la tutelle des formalismes linguistiques, ou des mathĂšmes topologiques l’inconscient ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un inconscient de spĂ©cialistes de l’inconscient », un mini-cinĂ©ma intĂ©rieur spĂ©cialisĂ© dans le porno enfantin ou dans la projection de plans fixes archĂ©typiques », c’est-Ă -dire un inconscient cristallisĂ© dans le passĂ©, gĂ©lifiĂ© dans un discours institutionnalisĂ© mais au contraire tournĂ© vers l’avenir » [4]. C’est un inconscient machinique » et non structurel, peuplĂ© d’images et de mots sans doute, mais aussi de mĂ©canismes de reproduction de ces images et de ces mots. Il n’est donc pas reprĂ©sentatif ou expressif, mais productif. 8Parce que l’inconscient est production, Guattari recommande que l’inventivitĂ© des cures nous Ă©loigne des paradigmes scientistes pour nous rapprocher d’un paradigme Ă©thico-esthĂ©tique » [5], orientĂ© vers les praxis actuelles plus que vers les rĂ©gressions au passĂ©. Cela implique de renoncer au dualisme conscient/inconscient des topiques freudiennes, et Ă  toutes les oppositions binaires corrĂ©latives de la triangulation oedipienne et du complexe de castration. La schizoanalyse que propose Guattari n’est plus centrĂ©e comme la psych-analyse sur l’analyse d’une psychĂš donnĂ©e, comme si l’inconscient Ă©tait une donnĂ©e seulement individuelle que l’on pourrait connaĂźtre en lui-mĂȘme. Il conçoit la subjectivitĂ© comme l’inconscient et le langage sur un mode collectif et impersonnel, de sorte que l’inconscient implique de multiples strates hĂ©tĂ©rogĂšnes de subjectivations, dont la consistance et l’extension varient, et qu’on ne peut rĂ©duire Ă  une instance de dĂ©termination dominante selon une causalitĂ© univoque. Une telle conception schizo » de l’inconscient et de l’analyse ne consiste ni Ă  mimer le schizo, ni Ă  valoriser le fou, mais Ă  observer que le familialisme oedipien, valable pour les nĂ©vroses seulement, ne peut ĂȘtre tenu pour un codage universellement explicatif en schizo contre ƒdipe9Cette conception schizoanalytique de l’inconscient implique la critique du complexe d’ƒdipe il ne doit plus ĂȘtre tenu pour une propriĂ©tĂ© naturelle de l’inconscient, de mĂȘme que la libido n’est pas une sexualitĂ© privĂ©e, individuelle, codĂ©e uniquement par la famille. Il faut l’ouvrir sur l’ensemble du champ social, et c’est ce qu’implique l’expression de machines dĂ©sirantes ». Du coup, le complexe d’ƒdipe cesse d’avoir le statut d’une structuration inconsciente du dĂ©sir individuel, et apparaĂźt comme une production sociale dĂ©terminĂ©e, la forme qu’il prend lorsque les machines dĂ©sirantes qui l’agencent sont moulĂ©es par le procĂšs de normalisation social typique de l’Europe bourgeoise de la fin du xixe siĂšcle et du dĂ©but du xxe siĂšcle. Son opĂ©rativitĂ© est limitĂ©e Ă  ce champ d’exercice, et ne peut sans conditions s’exporter vers des cultures diffĂ©rentes. Surtout, son efficacitĂ© Ă  l’intĂ©rieur de ce champ est un produit de la rĂ©pression sociale, nullement une formation de l’inconscient. Cela ne veut pas dire qu’on ne puisse localiser ici ou lĂ  des symptĂŽmes qui prennent la forme du complexe d’ƒdipe, mais il ne s’agit pas d’un invariant de la nature humaine, ni d’un universel agissant dans toutes les cultures. La triangulation Ɠdipienne n’est donc pas la nature anhistorique de l’inconscient dĂ©couverte par l’analyse, elle est trĂšs exactement le moule sociohistorique dans lequel l’interprĂ©tation jugule les synthĂšses inconscientes, et si l’interprĂ©tation psychanalytique peut opĂ©rer cet Ă©crasement des productions dĂ©lirantes sur les personnages familiaux, c’est qu’elle relaie le procĂšs de normalisation sociale Ă  l’Ɠuvre dans la sociĂ©tĂ©. 10Guattari et Deleuze rappellent ainsi que l’Anti-ƒdipe marque une rupture qui se fait toute seule » Ă  l’égard des conceptions cliniques classiques, Ă  partir de ces deux propositions l’inconscient n’est pas un théùtre, mais une usine, une machine Ă  produire », et non un inconscient reprĂ©sentatif ou expressif d’une libido individuelle ; l’inconscient ne dĂ©lire pas sur papa-maman », mais toujours sur un champ social » [6]. 11Guattari le rĂ©pĂšte depuis 1965 l’inconscient ne travaille pas sur des donnĂ©es exclusivement familiales mais est actif sur l’ensemble du champ social [7] le complexe de castration ne peut se rĂ©duire Ă  une topique individuelle, et le complexe d’ƒdipe exige qu’on prenne en compte sa situation sociale, son engrenage » de signifiants sociaux. C’est une critique marxienne de la psychanalyse, car Guattari applique Ă  l’inconscient freudien la critique du fĂ©tichisme de la marchandise que l’on trouve chez Marx les formes que prend l’inconscient sont dĂ©terminĂ©es par un procĂšs social, nullement imaginaire, oĂč la forme sociale du travail de l’inconscient est prise Ă  tort pour une qualitĂ© qu’il possĂšderait par nature. Faute de comprendre son opĂ©ration rĂ©elle, on pense l’inconscient comme reprĂ©sentatif ou expressif. L’analyse marxienne du fĂ©tichisme de la marchandise est appliquĂ©e au travail de l’inconscient c’est Marx qui substitue dans son analyse du procĂšs de la marchandise la notion de mĂ©tamorphose rĂ©elle Ă  celle d’une mĂ©taphore expressive. La forme-marchandise se prĂ©sente comme mystĂ©rieuse tant qu’on n’identifie pas les rapports de domination de travail social concret qui s’y cristallisent, exactement comme le familialisme oedipien transcrit comme figures de l’imaginaire des complexes rĂ©els de domination sociale [8]. 12La maniĂšre dont Freud interprĂšte les symptĂŽmes en terme de figures parentales privĂ©es n’est qu’un indice supplĂ©mentaire pour suspecter l’analyse de n’ĂȘtre qu’une institution de normalisation sociale, qui prend place Ă  son heure dans le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© bourgeoise qu’elle accompagne et qu’elle renforce. Le second moment de cette critique de la psychanalyse s’étaye sur la critique de la psychiatrie que l’on trouve dans l’Histoire de la folie. Foucault montrait que la psychiatrie, comme discipline normative parlant au nom de la raison, de l’autoritĂ© et du droit, contribue dans son double rapport avec les asiles et les tribunaux au dĂ©veloppement de la bourgeoisie, et s’insĂšre dans un procĂšs social dĂ©terminĂ©. Le dĂ©veloppement de la psychiatrie participe du dĂ©veloppement de la famille bourgeoise et de sa police sociale qui assigne Ă  la folie une place Ă  la marge de la justice, et noue l’expertise mĂ©dicale au dĂ©veloppement du droit pĂ©nal. La psychanalyse s’inscrit dans le prolongement de ce mouvement, et achĂšve de lier la folie ou le trouble psychique Ă  l’institution de la famille bourgeoise en la pensant comme l’attentat incessant contre le PĂšre », chef de la famille exerçant sa tutelle sur les femmes et les mineurs soumis Ă  son autoritĂ© [9]. C’est pourquoi, estiment Guattari et Deleuze dans l’Anti-ƒdipe, la psychanalyse ne participe pas Ă  une entreprise de libĂ©ration effective », mais prend part Ă  l’Ɠuvre de rĂ©pression bourgeoise la plus gĂ©nĂ©rale, celle qui a consistĂ© Ă  maintenir l’humanitĂ© europĂ©enne sous le joug de papa-maman, et Ă  ne pas en finir avec ce problĂšme-lĂ  » [10]. 13D’oĂč la critique trĂšs forte de la psychanalyse, selon ces deux propositions, qui dĂ©finissent la dĂ©marche de l’Anti-ƒdipe l’inconscient n’est pas reprĂ©sentation mais production ; il ne code pas les structures de la famille privĂ©e et imaginaire, mais bien l’actualitĂ© de l’histoire sociale, rĂ©elle et collective. La clinique s’ouvre sur la politique tel Ă©tait depuis le dĂ©but le propos de la psychanalyse institutionnelle menĂ©e Ă  La Borde. 14Le complexe de castration, dont relĂšve le complexe d’ƒdipe, ne peut trouver de solution satisfaisante tant que la sociĂ©tĂ© lui confie un rĂŽle inconscient de rĂ©gulation et de rĂ©pression sociale, et que la psychanalyse se fait l’organe inconscient de son idĂ©al normatif d’adaptation sociale. Deleuze et Guattari rĂ©sument ainsi la critique d’ƒdipe familial ou analytique, ƒdipe est fondamentalement un appareil de rĂ©pression sur les machines dĂ©sirantes, et nullement une formation de l’inconscient lui-mĂȘme » [11]. 15On passe alors du théùtre Ă  l’usine l’inconscient ne s’exprime pas sur le plateau d’une scĂšne fantasmatique, oĂč les acteurs d’un drame bourgeois papa-maman se donnent en reprĂ©sentation sur la scĂšne, devant un public composĂ© par l’analysant mystifiĂ© et le thĂ©rapeute averti. Le travail primaire de l’inconscient ne se cantonne pas Ă  cet espace fictif, dĂ©limitĂ© par les feux de la rampe, surgissant comme en rĂȘve sous forme de fantasmes imaginaires ou de symptĂŽmes rĂ©els, la reprĂ©sentation dĂ©livrant son message symbolique, soigneusement tenue Ă  distance par le dispositif de la scĂšne, la salle, le jeu des acteurs – sans tenir compte naturellement du caractĂšre rĂ©el et non fictionnel du théùtre comme dispositif social. L’inconscient doit ĂȘtre pensĂ© selon le cadre rĂ©el d’une usine de production sociale oĂč le dĂ©sir est usinĂ©, mis en forme, passant de la matiĂšre premiĂšre le flux hylĂ©tique au produit de consommation. Il ne fonctionne donc pas selon le rĂ©gime de la reprĂ©sentation imaginaire, mais comme une production rĂ©elle, il n’est pas expressif mais productif, sur tout l’ensemble du champ social et non seulement sur les personnages de la famille. La destruction des pseudo-formes expressives de l’inconscient disqualifie le rĂ©gime de l’interprĂ©tation dans la cure, si on coupe les Ă©noncĂ©s de leurs agencements collectifs d’énonciation, qui concernent en premier lieu la cure, mais aussi les autres agencements qui s’exercent simultanĂ©ment. Brancher l’inconscient sur le rĂ©el politique, c’est donc le considĂ©rer comme une machine productive, non comme une reprĂ©sentation théùtrale [12]. 16De son cĂŽtĂ© Ă©galement, Lacan critiquait l’universalitĂ© du complexe d’ƒdipe, et donnait la primautĂ© aux psychoses, et en prĂŽnant un retour Ă  Freud, hostile Ă  l’égard de tout centrage de l’analyse sur un moi qu’il s’agirait d’adapter mieux. Lacan prĂŽne en effet son retour Ă  Freud en tirant le travail du processus primaire de l’inconscient du cĂŽtĂ© d’une opĂ©ration structurale de type linguistique, pour dĂ©psychologiser le symptĂŽme. Il articule l’inconscient freudien aux rĂ©sultats de la linguistique pour dĂ©gager le plan symbolique de toute intentionnalitĂ© individuelle Il est dĂ©jĂ  tout Ă  fait clair que le symptĂŽme se rĂ©sout tout entier dans une analyse de langage, parce qu’il est lui-mĂȘme structurĂ© comme un langage, qu’il est langage dont la parole doit ĂȘtre dĂ©livrĂ©e » [13]. Lacan ne s’en tient pas comme Freud au dĂ©placement et Ă  la condensation, mais s’appuie sur l’analyse structurale du sens, rĂ©sultant des correspondances entre signifiĂ©s et signifiants, inspirĂ©e de Saussure et de LĂ©vi-Strauss. Il reprend cette conception du symbolique, mais pense l’articulation des lignes flottantes de signifiĂ©s et de signifiants relatifs comme l’introduction symbolique d’un Signifiant majeur, grand Autre ou Nom du pĂšre, qui introduit violemment le sujet Ă  l’ordre symbolique et le structure comme un reste. C’est alors le procĂšs signifiant du langage qu’on ne peut plus saisir en dehors de l’imposition d’un ordre symbolique inconscient, signifiant majeur, phallus ou Nom du pĂšre. C’est lui qui sĂ©pare, et crĂ©e, par son acte de coupure, l’ordre des significations, y compris linguistiques. 17Lacan tire ainsi Freud vers une prĂ©pondĂ©rance de la fonction paternelle avec sa conception du Signifiant, garant de la diffĂ©rence des sexes et porteur de phallus, – un phallus non pas anatomique, mais signifiant, verrou symbolique de la diffĂ©rence des sexes, pour les hommes autant que pour les femmes. Il opĂšre donc un recentrage de la thĂ©orie freudienne sur la question du pĂšre [14] et transpose la deuxiĂšme topique de Freud – surmoi, moi ça – trop anatomique Ă  son goĂ»t sur la grille structurale du symbolique surmoi, de l’imaginaire moi et du rĂ©el ça. Les instances parentales d’identification deviennent des tenseurs signifiants, dont les places logiques et topologiques convergent vers le primat du Signifiant, c’est-Ă -dire autour de la question du pĂšre. VoilĂ  le grand hĂ©ritage freudien que les Ă©pigones ont recouvert, selon lui, parce qu’ils se sont centrĂ©s sur la relation d’objet, quand ils ne transformaient pas l’analyse en exercice d’adaptation du moi. Pour Lacan, il s’agit d’éviter la relation d’objet qui privilĂ©gie la position imaginaire du fantasme et s’axe sur la relation mĂšre-enfant. Seule la fonction phallique le permet parce qu’elle nous introduit Ă  l’ordre symbolique. Or cette analyse de la fonction paternelle, et son dĂ©doublement du signifiant, assortie de la transcendance absolue du signifiant majeur, sont rendus possibles par la psychose, et impliquent du mĂȘme coup la relativitĂ© du complexe d’ƒdipe, applicable Ă  la nĂ©vrose seulement. Pour Lacan, c’est dans un autre registre » que l’ƒdipe qu’il faut aborder ce qui se passe dans la psychose » [15]. 18On ne saurait mieux dire que le complexe d’ƒdipe affecte la structuration imaginaire signifiante du nĂ©vrotique et ne concerne pas la structuration psychotique sur ce point Guattari est le successeur de Lacan, non de Freud. D’oĂč deux consĂ©quences, que Guattari tire avec beaucoup de force. D’abord, la primautĂ© du signifiant selon Lacan entraĂźne la relativitĂ© du complexe d’ƒdipe, qui n’est fonctionnel qu’au titre de la structure signifiante, pour un sujet dĂ©jĂ  articulĂ© par la triangulation et soumis Ă  l’ordre symbolique et non pour un sujet psychotique. ƒdipe n’est pas opĂ©ratoire pour les psychoses. Et par lĂ  mĂȘme, cela signale une historicitĂ© du complexe d’ƒdipe que Guattari fait rejaillir sur le signifiant comme tel. Guattari tire trĂšs clairement de l’enseignement de Lacan la nĂ©cessitĂ© d’une critique du complexe d’ƒdipe [16], et opte lui aussi rĂ©solument pour la psychose comme objet thĂ©orique capable d’éclairer les synthĂšses inconscientes À certains Ă©gards Freud savait bien que son vrai matĂ©riel clinique, sa base clinique lui venait de la psychose, du cĂŽtĂ© de Bleuler et Jung. Et ça ne cessera pas tout ce qui viendra de nouveau dans la psychanalyse, de Melanie Klein Ă  Lacan, viendra de la psychose » [17]. Mais, s’il retient de Lacan l’urgence de critiquer ƒdipe, il en donne une version radicalement et politique19Lacan rĂ©duit ƒdipe Ă  une Ă©tape trompeuse de la topologie symbolique de la constitution du sujet, Guattari l’entend comme un agencement sociopolitique de codage du dĂ©sir. Pour Lacan Ă©galement, Ă  la diffĂ©rence des freudo-marxistes comme Marcuse ou Reich, il n’existe aucun spontanĂ©isme du dĂ©sir, aucun dĂ©sir antĂ©rieur Ă  son codage social. Mais sur ce codage, les deux auteurs diffĂ©rent. Les choix mĂȘme d’une clinique orientĂ©e vers la paranoĂŻa pour Lacan et vers la dĂ©personnalisation schizophrĂšne pour Guattari, l’indiquaient dĂ©jĂ . Deleuze, avec sa critique du manque, et son analyse des rapports pluriels entre dĂ©sir et loi chez Sacher-Masoch, sa critique de la fonction paternelle, conforte Guattari dans l’urgence de sortir de la position lacanienne. Mais Guattari ne se borne pas Ă  critiquer la conception de la loi comme invariant transcendant et le dĂ©sir comme manque il entend la loi comme structure de domination sociale positive, perspective qui faisait complĂštement dĂ©faut Ă  Lacan. 20C’est donc avec Marx et sa critique politique de la loi et du droit comme institutions sociales qu’il faut reprendre la critique du signifiant, et celle de l’ordre symbolique lacanien. Il ne s’agit plus d’interprĂ©ter mais d’expĂ©rimenter, selon la belle formule de Guattari et de Deleuze dans Kafka 21 Nous ne croyons qu’à une politique de Kafka qui n’est ni imaginaire ni symbolique. Nous ne croyons qu’à une ou des machines de Kafka, qui ne sont ni structure ni fantasme. Nous ne croyons qu’à une expĂ©rimentation de Kafka, sans interprĂ©tation ni signifiance, mais seulement des protocoles d’expĂ©rience » [18]. 22Cette formule, maintes fois citĂ©e et analysĂ©e dans le contexte littĂ©raire d’une critique de l’interprĂ©tation, doit ĂȘtre simultanĂ©ment conduite Ă  sa dimension clinique et politique. Elle explique comment une rĂ©fĂ©rence au paradigme esthĂ©tique peut se rĂ©vĂ©ler plus opĂ©ratoire pour exposer la complexitĂ© de l’inconscient que le paradigme scientifique. Ni la psychothĂ©rapie, ou l’analyse exclusivement centrĂ©e sur la scĂšne familiale, le complexe de castration et le complexe d’ƒdipe, ni la structure symbolique avec son despotisme du signifiant et son formalisme logicoscientifique n’y peuvent suffire. De plus, les formalisations abstraites des mĂ©talangues jouent toujours pragmatiquement le rĂŽle d’une caution des agencements de pouvoir, et en premier lieu, du statut de ses notables et de ses scribes » [19]. La schizoanalyse fait donc porter la critique en premier lieu contre elle-mĂȘme les soignants sont forcĂ©ment inscrits dans une structure d’institutionnalisation du soin, ce que Guattari ne conteste pas du tout, Ă©tant lui-mĂȘme Ă  La Borde – une structure il est vrai alternative –, mais il recommande Ă  chacun la plus grande vigilance Ă  l’égard des mĂ©canismes de reproduction de domination qui travaillent nĂ©cessairement les institutions et ses agents. 23Sous un autre aspect, d’ailleurs, la rĂ©fĂ©rence Ă  Kafka est dĂ©cisive, car la critique de l’interprĂ©tation signifiante autant qu’imaginaire n’implique pas seulement une contestation du statut Ɠdipien de la littĂ©rature – Kafka, comme Proust, faisant figure de grands Ɠdipiens [20], que l’on rabat si volontiers sur un rapport nĂ©vrotique Ă  la loi – et un refus de toute Ɠdipianisation » de la littĂ©rature ou de l’art. Elle implique surtout la confrontation directe avec la position transcendante de la loi lacanienne, et le terme de schizoanalyse enveloppe une critique du signifiant majeur, qui passe par la valorisation de la schizophrĂ©nie. 24Le dĂ©lire psychotique se fait donc historico-mondial et non lubie privĂ©e, comme Guattari l’affirme dĂšs Psychanalyse et transversalitĂ© le sujet se trouve Ă©clatĂ© aux quatre coins de l’univers historique, [
] il hallucine l’histoire ». Autrement dit, le dĂ©lire ne porte pas sur le Nom du pĂšre, mais sur tous les noms de l’histoire [21], et le pĂšre ne se trouve placĂ© dans cette position despotique que dans l’agencement dĂ©terminĂ© oĂč s’inscrit le symbolique. C’est pourquoi Guattari, Ă©crivant l’Anti-ƒdipe avec Deleuze, articule l’analyse de la schizophrĂ©nie Ă  celle du capitalisme. 25Cela explique la distribution du concept de schizophrĂ©nie, selon les deux seuils du processus molĂ©culaire du dĂ©sir et de l’effondement psychotique du malade internĂ©, qui relĂšve du molaire, du mode de subjectivation capitalistique. Sous l’angle molĂ©culaire, la schizophrĂ©nie dans l’Anti-ƒdipe dĂ©signe le processus en gĂ©nĂ©ral, le nom indĂ©terminĂ© du flux que les machines dĂ©sirantes mettent en forme, qualifiant positivement sa valence active, tandis que l’artificiel schizo » n’est assignĂ© Ă  sa place d’individu souffrant, d’inadaptĂ© social que sous l’angle molaire des phĂ©nomĂšnes de groupe, en tant qu’il succombe aux affections rĂ©actives du codage capitaliste. Artaud le Schizo apparaĂźt alors comme un expĂ©rimentateur du social il crĂšve le mur du Signifiant », mais la position anomale, extrĂȘme et pĂ©rilleuse qu’il occupe vis-Ă -vis du codage social, lui permet de dĂ©noncer la fabrication de l’internĂ© psychiatrique en mĂȘme temps que l’Ɠdipianisation de la littĂ©rature, ou des sujets en gĂ©nĂ©ral. 26Guattari n’oppose donc pas de maniĂšre binaire le flux rĂ©volutionnaire du processus dĂ©sirant au fascisme des investissements rĂ©actionnaires, mais insiste sur la charge de critique sociale de la psychose, et sur le risque permanent qu’elle comporte de se retourner en arrĂȘt du processus. La schizophrĂ©nie est Ă  la fois le mur, la percĂ©e du mur et les Ă©checs de cette percĂ©e » [22]. Elle indique comment les machines dĂ©sirantes se plient ou non aux modes de codages inconscients et aux modes de subjectivation sociaux. C’est pourquoi elle signale le procĂšs de codage des machines dĂ©sirantes le mur, la percĂ©e avec ses Ă©ventuels nouveaux codages, mais aussi leur Ă©chec possible vers un repli catatonique. Elle prend donc en compte le codage social lĂ  oĂč il a des ratĂ©s. Comme le symptĂŽme, l’art, mais aussi les diffĂ©rentes pratiques sociales ont cette facultĂ© de percĂ©e, ligne de fuite qui ne consiste pas seulement Ă  s’échapper d’un agencement donnĂ©, mais Ă  construire une alternative celle-ci, toutefois, ne rĂ©ussit pas toujours et se retourne parfois en ligne plus dĂ©favorable que le mur initial. Toute la difficultĂ© de la valorisation de la schizophrĂ©nie tient donc Ă  son double statut elle apparaĂźt comme une alternative Ă  l’Ɠdipianisation, codage de l’adaptation sociale, et indique une production sociale alternative du dĂ©sir, tout en restant le nom d’un trouble psychique, que Guattari s’emploie Ă  soigner Ă  la le symptĂŽme, les actes manquĂ©s, lapsus, etc., et toute manifestation de l’inconscient ne doivent plus ĂȘtre compris comme un langage, saisis comme un signifiant symbolique, ni analysĂ©s comme un fantasme individuel. Guattari Ă©largit l’actualisation ponctuelle du symptĂŽme, qui inclut dĂ©sormais sa mise en intrigue, la trajectoire, le choc du bec, la rĂ©solution, et ne se limite plus Ă  l’oiseau. DilatĂ© Ă  sa dimension temporelle, le symptĂŽme cesse d’ĂȘtre reconduit exclusivement au passĂ©, et se dĂ©termine comme crise, un quelque chose = x, qu’on ne pourra saisir qu’en fonction de l’onde de choc qu’il provoque, Ă  partir de son choc initial, kaĂŻros, instant dĂ©cisif d’actualisation, qui dĂ©clenche ou non un tournant dans la situation. Le symptĂŽme ne doit donc pas ĂȘtre traduit, selon une modĂ©lisation rĂ©ductionniste de la psychanalyse comme carte du passĂ©, mais il sert Ă  expĂ©rimenter des devenirs, cartographies d’un avenir possible. La schizoanalyse ne prend pas seulement en compte le bec de contact, ou l’oiseau indĂ©terminĂ© et nĂ©cessairement inconnaissable, mais ses trajectoires, l’ensemble du dispositif. 28Les trajectoires ne sont pas elles-mĂȘmes donnĂ©es comme un tracĂ©, mais comme un programme pour voir », ludique et conditionnel – si c’est pour voir, ce n’est pas sĂ»r –, Ă  la condition qu’elles puissent servir d’indicateurs de nouveaux univers de rĂ©fĂ©rence, qui pourraient acquĂ©rir une consistance suffisante pour provoquer un tournant dans la situation » [23]. Se faisant expĂ©rimentation, le travail analytique bascule complĂštement du cĂŽtĂ© de la pratique et se dĂ©finit comme une pratique clinique, aventureuse et prospective, non comme une science exacte dĂ©ductive et dĂ©finie. Toutes les composantes de l’analyse sont ainsi transformĂ©es. 29PremiĂšre consĂ©quence dĂ©cisive le symptĂŽme prend une signification, qui reste de l’ordre de l’expĂ©rimentation. C’est une signification qui surgira lorsqu’on sera en mesure d’observer les types de changements pragmatiques produits dans la situation. Il ne s’agit donc pas d’une signification donnĂ©e, mais d’un effet de sens, programmatique puisqu’il est Ă  venir, et pragmatique, c’est-Ă -dire en prise avec son agencement collectif. Que l’on ignore d’oĂč sort l’oiseau, vers oĂč il se prĂ©cipite n’est pas une menace pour le processus de l’analyse, car c’est en cure toujours le cas. ConsidĂ©rer le symptĂŽme comme une essence donnĂ©e, dont on pourrait exhaustivement restituer le contenu, en le reconduisant Ă  son origine supposĂ©e, traumatique et temporelle l’ origine du fantasme » ou structurelle et signifiante, relĂšve des deux modes imaginaires et structurels de l’interprĂ©tation que Guattari conteste. 30Il ne s’agit pas non plus de le projeter vers un point de rĂ©solution dans un avenir supposĂ© la guĂ©rison qui l’orienterait tĂ©lĂ©ologiquement. Il n’a ni cause, ni fin. Peu importe que le symptĂŽme, fragment cinĂ©tique, ne nous dise ni d’oĂč il vient, ni vers quoi il se dirige car son rĂŽle opĂ©ratoire n’est pas liĂ© aux termes statiques de son trajet, dĂ©part et arrivĂ©e, selon une conception obsolĂšte du mouvement qui le rĂ©duit Ă  ses stations de repos, il est trajectoire, devenir. Le symptĂŽme est toujours pluriel, et comme tel il est agencement, fragment cinĂ©tique, point de vue qui ouvre sur une reconfiguration du territoire c’est un carrefour. 31DeuxiĂšme consĂ©quence tout aussi dĂ©cisive aucun symptĂŽme, rĂȘve, lapsus ou autre formation de l’inconscient n’a de sens en dehors de l’agencement du soin ou d’un autre contexte d’apparition. Son actualisation met toujours en Ɠuvre une relation il renvoie Ă  la cartographie externe de son actualisation rĂ©elle, Ă  la situation dans laquelle il surgit et prend sens, tapant contre la vitre de l’écoute flottante, distraite de l’analyste. Puisqu’il s’agit d’une prise de sens pragmatique qui s’effectue dans un agencement dĂ©fini, et qui dĂ©pend de son milieu prĂ©individuel, on pourrait dire qu’un mĂȘme symptĂŽme prendra des sens diffĂ©rents dans diffĂ©rents agencement, – mais en rĂ©alitĂ©, il n’y a pas de mĂȘme » symptĂŽme, puisque le symptĂŽme n’a en soi pas d’existence en dehors de ce choc, cette crise, cet effet Ă©nigmatique d’apparition Ă  la fenĂȘtre. Loin d’ĂȘtre rĂ©ductible Ă  une capsule signifiante indiffĂ©rente Ă  son contexte d’énonciation, le symptĂŽme prend donc sens en fonction de sa capacitĂ© de reconfiguration, de production de nƓuds de rebroussements ou de vecteurs de transformation, capables de faire changer la situation. Il nous confronte Ă  une multiplicitĂ© de cartographies », celles de l’analyste autant que celles de l’analysant, mais Ă©galement celles de sa famille, des diffĂ©rents espaces qu’il traverse, et cela sans qu’une formalisation a priori de ces espaces soit possible, ni mĂȘme souhaitable. À partir de la rupture asignifiante dĂ©clenchante choc du bec il surgit comme carrefour de lignes, rĂ©trospectives et prospectives c’est lui qui crĂ©e son temps, son avant et son aprĂšs. 32 L’analyse n’est plus interprĂ©tation transfĂ©rentielle de symptĂŽmes en fonction d’un contenu latent prĂ©existant, mais invention de nouveaux foyers catalytiques susceptibles de faire bifurquer l’existence » [24]. Notes [1] Guattari, FĂ©lix, Pierre et Rolnik, Suely, Micropolitiques, 1986, tr. du brĂ©silien par Renaud Barbaras, Paris, Les EmpĂȘcheurs de penser en rond, 2007, citĂ© dorĂ©navant M, p. 323. [2] Guattari, FĂ©lix, Pierre, L’inconscient machinique. Essais de schizoanalyses, Paris, Recherches, coll. Encre », 1979 notĂ© dorĂ©navant IM, p 10. [3] Guattari, La rĂ©volution molĂ©culaire, Paris, Recherches, coll. Encre », 1977 citĂ© dorĂ©navant RM, p. 231. [4] Guattari, IM, p. 7-8. [5] Guattari, Chaosmose4, Paris, GalilĂ©e, 1992 notĂ© dorĂ©navant C, p. 20. [6] Deleuze, et Guattari, in Deleuze, Pourparlers, Paris, Minuit, 1991, citĂ© dĂ©sormais PP, p. 197. [7] Guattari, La transversalitĂ© », in PsychothĂ©rapie institutionnelle, n° 1, Alençon, 1965, p. 92. [8] Marx, Le capital, livre I, chap. 1, 4. [9] Deleuze et Guattari, L’Anti-ƒdipe, Paris, Minuit, 1972 citĂ© dĂ©sormais AO p. 58-59. Les citations sont extraites de Foucault, Histoire de la folie Ă  l’ñge classique, Plon, 1961, p. 588-589 et rééd. coll. Tel » p. 510. [10] Deleuze et Guattari, AO, 59. [11] Deleuze, PP, 29. [12] Deleuze et Guattari, AO, 196. [13] Lacan, Fonction et champ de la parole et du langage » 1953, in Écrits, Paris, 1966, rééd. en 2 vol., Seuil, coll. Points », 1971, t. 1, p. 147. [14] Lacan, SĂ©minaire 1955-1956, t. III, Les psychoses », p. 360. [15] Lacan, SĂ©minaire 1955-1956, t. III, Les psychoses », p. 304. [16] Lacan, SĂ©minaire 1955-1956, t. III, Les psychoses », p. 360, et AO, 62 et 206.. [17] Guattari, PP, 27. [18] Deleuze et Guattari, Kafka. Pour une littĂ©rature mineure, Paris, Minuit, 1975 citĂ© dĂ©sormais K, p. 14. [19] Guattari, IM, p. 12. [20] Deleuze et Guattari, AO, 473 et K, 14. [21] C’est une rĂ©ponse au livre de Laplanche, Hölderlin et la question du pĂšre, 1961, et Ă  l’article de Foucault, Le “non” du pĂšre », Critique, mars 1962. [22] Deleuze et Guattari, AO, 161-2. [23] Guattari, M, p. 323. [24] Guattari, C, p. 35.

Unpigeon protĂšge un chaton qu’il couve dans son nid. Lorsqu’une main prend le risque inconsidĂ©rĂ© de s’approcher de son improbable protĂ©gĂ©. l’oiseau donne de grands coups d’aile et de bec en poussant des petits grognements de mĂ©contentement. Voir aussi: Quand un policier confisque une moto cross Un enfant de sept ans se fait tomber de sa planche de surf par un

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LegoĂ©land qui est sur le pigeon y rĂ©pond par des cris d’allĂ©gresse entre deux sĂ©ries de coup de bec. Quand notre bus arrive et que nous devons quitter les lieux, le pigeon ne bouge plus et le goĂ©land continue ses coups de bec [20080401 MRS STCH OBS : PIG]. L’ensemble de nos observations de ce comportement suggĂšre que la poursuite des

DĂ©butantJ’ai lu rĂ©cemment dans un livre traitant de l’évolution des espĂšces, que nous pouvons considĂ©rer cette Ă©volution arrivĂ©e Ă  son terme. Cela voudrait dire que les hommes et les animaux qui existent maintenant garderaient leurs caractĂ©ristiques, tandis que dans des millions d’annĂ©es ils ont Ă©voluĂ© pour arriver Ă  leur stade actuel. Ils resteraient tels qu’ils tu as naturellement pensĂ© Ă  nos pigeons
DĂ©butantOui, et je me suis demandĂ© si tous nos efforts pour amĂ©liorer — c’est-Ă -dire “changer” — nos pigeons servent bien Ă  quelque d’abord je te rappelle ce que je t’ai dĂ©jĂ  souvent dit la seule science consiste Ă  se connaĂźtre soi-mĂȘme — et cela pour la bonne raison que sans contrĂŽle de ses propres “dĂ©viations” d’une pensĂ©e conditionnĂ©e Ă  outrance, nous rie pouvons atteindre la vĂ©ritĂ©. Or, puisque nous sommes limitĂ©s dans le temps et donc conditionnĂ©s par notre relation Ă  celui-ci, il nous est impossible de vivre l’évolution de tout ce qui nous entoure, et qui s’opĂšre au rythme de centaines de millĂ©naires. Il est donc impossible de dire que l’évolution est arrivĂ©e Ă  son pourtant tu m’as dit un jour que la valeur d’une race, c’était la valeur de la main du colombophile et de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la – mais!Il y a une diffĂ©rence fondamentale entre l’évolution naturelle — celle qui s’opĂšre au grĂ© de la sĂ©lection naturelle basĂ©e sur le “Strugle for life” et donc aussi l’adaptation au milieu — et l’évolution qui s’opĂšre par la main de l’ sans l’intervention de l’homme a commencĂ© chez les oiseaux, il y a 150 millions d’annĂ©es. Impossible de s’en rendre compte pendant la durĂ©e d’une vie humaine — mais il n’en est pas de mĂȘme pour l’évolution du pigeon voyageur. Il y a ici deux critĂšres qui vont intervenir le sĂ©lection Ă  la main du colombophile — et la sĂ©lection par le t’ai bien suivi mais ce qui m’intĂ©resse c’est de savoir comment toi, tu vois dans le futur le pigeon soumis Ă  cette double sĂ©lection?VictorConsidĂ©rons par exemple comment trois champions qui se sont spĂ©cialisĂ©s depuis de longues annĂ©es dans trois domaines diffĂ©rents, le fond, le demi-fond et la vitesse, ont pu “modeler” ou “sĂ©lectionner” leurs pigeons pour obtenir le rendement maximal. Prenons par exemple le petit colombier du champion flandrien Robert Willequet de Kwaremont, et dont je viens de revoir les pigeons il y a quelques tout d’abord je dois commencer par dire que ce champion est le prototype du colombophile calme, patient et qui sait conduire sa petite colonie avec cette grande maĂźtrise que lui donne son don d’observation, sans se laisser impressionner par les comment sont ses mon avis il a rĂ©ussi par la sĂ©lection de ses producteurs Ă  obtenir le pigeon de fond idĂ©al — mais un pigeon de fond qui peut se dĂ©fendre Ă  merveille dans le demi-fond — comme le prouve son dernier rĂ©sultat sur Dourdan — neuf prix sur neuf engagĂ©s avec les trois premiers prix — ce qui n’est pas peu les caractĂ©ristiques de ses pigeons une petite moyenne comme gabarit et donnant l’impression de lĂ©gĂšretĂ© – une ossature Ă©paisse, allongĂ©e et trĂšs rĂ©sistante – une souplesse d’aile extraordinaire – une aile Ă©paisse Ă  la prise entre les doigts – moyennement allongĂ©e avec une arriĂšre-aile trĂšs fournie et moyennement large – un plumage Ă©tonnamment soyeux – mais alors surtout une tĂȘte assez petite, calme qui dĂ©note l’ intelligence, un nez effacĂ© et des yeux dont je pourrais dire qu’ils dĂ©notent Ă©galement un certain tempĂ©rament reposĂ©, sans fougue. A part cela une musculature extrĂȘmement souple et bien rebondie, une respiration imperceptible, et une fente oblongue et fine derriĂšre une langue bien reposĂ©e au creux du bec, dont l’intĂ©rieur est d’une couleur assez viens donc de m’énumĂ©rer lĂ  toutes les qualitĂ©s d’un vrai pigeon de fond?VictorJe crois, en effet, que ce sont lĂ  les qualitĂ©s essentielles d’un vrai pigeon de fond. Je pourrais y ajouter ceci un dos pas trĂšs large, mais compacte. Il y a des pigeons dont le dos est aussi large que la musculature entre les ailes, je ne crois pas que ce soit une qualitĂ©, mais plutĂŽt un dĂ©faut dans l’équilibre des pigeons, car le poids et la largeur doivent se trouver par devant, non Ă  l’ ces qualitĂ©s Robert Willequet les a remarquablement rĂ©unies chez ses pigeons par une maĂźtrise certaine dans la sĂ©lection. C’est pour cette raison, et en voyant ses pigeons, que je crois que nombre de colombophiles qui veulent amĂ©liorer les qualitĂ©s d’endurance chez leurs pigeons peuvent recevoir une leçon de sĂ©lection chez ce champion de longue date. Ce ne sont pas de beaux pigeons au point de vue “Standard beautĂ©â€ mais au point de vue “Standard Sportif” ils sont voudrais terminer ce dialogue sur les qualitĂ©s Ă  rechercher pour “crĂ©er” le pigeon de fond en te donnant un extrait de la description de la “Peureuse” des frĂšres De Scheemaecker, championne extraordinaire qui se classa entre-autres dix fois dans les dix premiers de 700 Ă  voici“Quand je t’avais en mains, que tu Ă©tais petite! Comment as-tu Ă©chappĂ© Ă  la mort Ă  l’ñge du sevrage, toi petit moineau, trop insignifiant sans doute pour ĂȘtre tuĂ©e
 et mangĂ©e ! Ah, quand je songe Ă  ce qui aurait pu arriver si tu n’avais Ă©tĂ© si peureuse! Car tu dois sans doute ta vie au fait que tu te mettais toujours hors de portĂ©e de mes tu es restĂ©e en vie, et t’es montrĂ©e la plus forte, la plus rĂ©sistante entre des centaines de milliers de puisais-tu cette force?Je sais que tu mangeais peu, que tu Ă©tais lĂ©gĂšre comme une plume, gonflĂ©e comme un ballon, et que tu n’abandonnais jamais la devais, sans doute, “glisser” dans l’air tellement ton plumage Ă©tait soyeux. Tes ailes, sans doute, ne se fatiguaient jamais, tellement elles Ă©taient souples, et se balançaient Ă  ton corps telles des rames de bateaux dans leurs dames de extrĂ©mitĂ©s de tes plumes de l’aile Ă©taient plutĂŽt plates, mais celles-ci Ă©taient d’une souplesse extraordinaire. Je crois qu’on aurait pu y mettre un noeud sans qu’elles se fussent cassĂ©es. Mais, Ă  part la lĂ©gĂšretĂ© de ton poids, la finesse de ton plumage, ce qui me laisse l’impression la plus durable, Ă©tait la “ligne” idĂ©ale. Ah ! de la ligne, tu en avais Ă  revendre, et bien de jeunes filles t’auraient regardĂ© passer
 si tu en avais Ă©tĂ© une!Ça commençait dĂ©jĂ  avec ton bec. Que ton nez Ă©tait mince — ce grand atout d’un pigeon qui doit voler sur de longues distances, tu l’avais Ă  la perfection. Que ta petite bosse entre les yeux te donnait un air sympathique et intelligent. Que tes petits yeux pĂ©tillants mobiles, lumineux comme des Ă©toiles, captaient et arrachaient le coeur de ceux que tu donnais le coup de foudre!Mais quittons ta petite frimousse pour promener nos yeux le long de ton cou harmonieux, trĂšs mince surtout en dessous du bec, signe de grande santĂ©, pour descendre aux Ă©paules, qui Ă©taient peut-ĂȘtre un peu larges, par rapport Ă  l’ensemble. Mais, pour moi, tu Ă©tais admirable ainsi, avec ton buste large fiĂšrement portĂ© vers l’avant. Cela aussi te donnait de la personnalitĂ©. Cela ne faisait pas lourd tellement tu avais la dĂ©marche nerveuse et dos Ă©tait bien droit, trĂšs effilĂ© vers l’arriĂšre; jamais, je n’ai pu sentir oĂč commençait ta queue. Et ça c’est trĂšs rare chez les animaux de ton ma petite chĂ©rie, mais je ne dirai rien de ton ventre pour le bon motif que
 tu n’en a jamais eu! Et c’est bien pour cela que tu Ă©tais si lĂ©gĂšre.”DĂ©butantCela me rappelle un peu ce que Enzo Ferrari demandait Ă  ses ingĂ©nieurs pour ses voitures de course “Donnez-moi plus d’aĂ©rodynamique, moins de poids et plus de puissance dans un moteur increvable
”VictorTu as bonne mĂ©moire et si tu veux te distinguer dans les concours de fond et y remporter des prix de tĂȘte, songe aux pigeons de Robert Willequet, et Ă  la “Peureuse”
 Une prochaine fois nous parlerons des qualitĂ©s spĂ©cifiques du pigeon de “Vitesse et de demi-fond.”NoĂ«l De ScheemaeckerSur cette photo prise en 1975 nous voyons Ă  gauche Robert Willequet de Kwaremont en compagnie de Georges De Jaegher de Melden. Tous les deux sont des champions bien con-nus en Flandre orientale, ils se sont Ă  maintes reprises dĂ©jĂ  distinguĂ©s sur le plan national. NoĂ«l De Scheemaecker les connaĂźt trĂšs bien et dans cet article il parle de son ami Robert-Willequet auquel il a rendu visite il y a quelques semaines. Robert Willequet a la bonne race dans son colombier. GrĂące Ă  une sĂ©lection sĂ©vĂšre de ses reproducteurs il est arrivĂ© Ă  Ă©lever d’excellents pigeons de fond, des pigeons de fond qui se dĂ©fendent aussi trĂšs bien dans le demi-fond.♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠♠La “Peureuse”[ Source Article Ă©ditĂ© par M. NoĂ«l De Scheemaecker – Revue PIGEON RIT ] Pour vous abonner au Magazine PIGEON RIT – Cliquez sur le bouton ci-dessous !Le secret de la vitesse des pigeonsComment les grands conduisent leurs pigeons ?

Pigeonneauqui refuse de manger. Hier j'ai rĂ©cupĂ©rĂ© un pigeonneau et d'aprĂšs les sites internet, il aurait entre 20 et 24 jours. D'aprĂšs ce qu'ils disent il faut lui donner dans le bec. J'ai donc acheter de la purĂ©e spĂ©ciale. Une MĂ©sange qui donne des coups de bec dans une vitre
? Ce curieux comportement est rĂ©guliĂšrement observĂ© chez certaines espĂšces de nos petits oiseaux des jardins est parfois mĂȘme chez les corvidĂ©s. Explications du comportement Les spĂ©cialistes n’ont Ă  ce jour pas d’explications tout Ă  fait sĂ»res pour expliquer ce comportement qui peut surprendre voir inquiĂ©ter les habitants de la maison attaquĂ©e tant l’opiniĂątretĂ© et la persĂ©vĂ©rance des attaques sont fortes. En effet, les oiseaux tapeurs peuvent s’obstiner sur une vitre plusieurs fois par jour pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines dans les cas les plus Ă©tranges. Un comportement qui n’est pas sans rappeler le cĂ©lĂšbre film d’Hitchcock les Oiseaux » ! L’explication la plus probable et la plus couramment avancĂ©e et que l’oiseau s’en prend Ă  son reflet qu’il identifie comme un rival sur son territoire. L’attaque a donc pour but de chasser l’intrus. Cependant cette explication par le reflet n’est pas entiĂšrement convaincante quand on dĂ©couvre que les espĂšces concernĂ©es par ce comportement ne sont pas rĂ©putĂ©es trĂšs territoriales Comme les MĂ©sanges par exemple et que ces attaques » peuvent avoir lieu Ă  n’importe quelle saison Les notions d’exclusivitĂ© territoriale pour les mĂąles et de concurrence alimentaire lors du nourrissage des jeunes sont fortes durant la reproduction mais nettement moindre en automne et en hiver pour de nombreux passereaux. De plus il semblerait que les femelles, beaucoup moins agressives et territoriales que les mĂąles, sont Ă©galement capables d’attaquer » les vitres des maisons. Par ailleurs certains tĂ©moignages Ă©voquent de MĂ©sanges qui s’en prennent aux fenĂȘtres pour
 picorer le mastic ! Mais lĂ  encore cette explication ne convient pas Ă  tous les cas d’oiseaux tapeurs car le plus souvent c’est bien la vitre qui reçoit les coups de bec et non pas les bords de la fenĂȘtre. Donc mĂȘme si la territorialitĂ© est l’explication la plus vraisemblable elle n’explique pas tout, la question reste ouverte
 ProtĂ©gez vos fenĂȘtres et les oiseaux Les espĂšces concernĂ©es par ce comportement sont les MĂ©sanges bleues et les MĂ©sanges charbonniĂšres ainsi que les CorvidĂ©s. Si vos vitres n’ont rien Ă  craindre des attaques de MĂ©sanges, elles peuvent se briser sous les coups de bec rĂ©pĂ©tĂ©s des Corbeaux freux et Corneilles noires. Si les attaques sont violente et rĂ©pĂ©tĂ©es protĂ©gez vos fenĂȘtres en fermant le volet quelques jours, il y a de fortes chances pour que l’oiseau tapeur se dĂ©courage ou oublie son ennemi imaginaire. Du cĂŽtĂ© des oiseaux, il est trĂšs rare qu’ils se tuent en agressant les vitres, ils peuvent tout au plus se blesser au niveau du bec tant leurs coups sont violents. Vous pouvez Ă©galement scotcher une feuille de papier journal Ă  l’intĂ©rieur elle laissera passer la lumiĂšre du jour et annulera le reflet de l’extĂ©rieur. Termes de rechercheoiseau qui tape Ă  la fenĂȘtre 39mĂ©sange qui tape au carreau 21mĂ©sange qui tape a la fenĂȘtre 11oiseau qui attaque ma vitre 1 Coquessouples, rigides et antichoc originales sur le thĂšme Pas De Pigeon Qui Donne Des Coups De Pied pour iPhone 13, 12, SE, 11, XS, X et 8, vendues par des artistes indĂ©pendants.

Un article recueilli auprĂšs de Jack Charonnat du Club des Amis du Mondain
 Jack Charonnat nous parle du Pigeon Mondain français et de son histoire Ă  travers les annĂ©es, nul doute que cet Ă©leveur amateur est un passionnĂ©, un article complet mais les Ă©leveurs du pigeon Mondain comprendront
.. la preuve ci-dessous. Le Mondain français Son histoire Le Mondain est une vieille race française que l’on rencontrait dans beaucoup de fermes et d’élevages amateurs. Les documents que l’on a retrouvĂ©s date de 1824, ils distinguaient 3 sortes de Mondain. Le pigeon gros mondain atteignait parfois la grosseur d’une petite poule, d’aprĂšs Buffon .Il Ă©tait trĂšs gros, trĂšs lourd, avec un filet rouge autour de l’Ɠil, son plumage est variĂ© de toutes les couleurs. Il produit peu et n’est recherchĂ© que pour sa grandeur car il casse souvent ses Ɠufs ou les Ă©crase par son poids en les couvant. Le pigeon mondain moyen, c’était le plus commun de tous, ils peuplaient les voliĂšres Ă©conomiques et l’on ne cherchait pas Ă  possĂ©der de races pures. Ils Ă©taient pattus ou non pattus, trĂšs bons reproducteurs et leur grosseur Ă©tait celle d’un poulet de trois mois. Le pigeon mondain de Berlin apportĂ© de Prusse en 1808, il a un filet rouge autour de l’Ɠil, son plumage est noir, son manteau bariolĂ© de blanc avec des rangĂ©es de plumes blanches et rondes sur les ailes. Au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle le gros mondain est le seul sĂ©rieusement considĂ©rĂ©, travaillĂ© et classĂ© dans les expositions. Nous pensons qu’il l’a Ă©tĂ© conçu Ă  partir du mondain moyen voir la photo du mondain 1er prix Ă  Paris en 1907 Plusieurs Ă©leveurs chevronnĂ©s unirent leurs efforts pour fixer le type de cette race et en Ă©laborer un standard qui fut reconnu et adoptĂ© en 1931. Parmi ces pionniers, il convient de citer M. Alfred Gritton, PrĂ©sidents des Amis du Pigeon, qui fut Ă  l’origine de cette race. D’un pigeon long, Ă©troit de poitrine, haut sur pattes avec la tĂȘte forte, le bec Ă©pais et chargĂ©, ainsi que le tour des yeux, des morilles trĂšs charnues, souvent issu d’un croisement avec le Romain et le Montauban, Ces Ă©leveurs se sont appliquĂ©s Ă  diminuer l’ossature et Ă  Ă©largir le plus possible la poitrine pour en faire un pigeon Ă©lĂ©gant, bas sur pattes et d’une belle prestance. Le mondain est de nos jours trĂšs apprĂ©ciĂ© et toujours bien reprĂ©sentĂ© dans nos expositions. HISTOIRE DU CLUB Initialement, il existait un club, le Club du Mondain Français dont le siĂšge social se trouvait 21 rue de RĂ©aumur Ă  Paris sa crĂ©ation devant dater de 1971. Le premier bulletin de ce club en ma possession date de 1972, il paraissait 4 fois par an. Ses principaux prĂ©sidents et dirigeants furent Messieurs Papillaud, Bimier, Santana, Demulder, Gautier, Vermurie, Capelle, Taillepain, Chicot, Pertus, Sparta, Biet

. Quelques annĂ©es plus tard Ă  la suite de diffĂ©rents, il se crĂ©a une scission au sein du Club du mondain français et un nouveau club vit le jour en 1977 Association les Amis du Mondain, dont le PrĂ©sident fut entourĂ© de Mrs. Satana, Courbes, Dufraisse, SeignĂ©, Rhodier, Ortigé   AprĂšs quelques mois les dirigeants et Ă©leveurs des 2 clubs dĂ©cidĂšrent de tenter de crĂ©er un seul club en s’unissant pour former ainsi un club solide et durable et ce dans l’intĂ©rĂȘt de tous. Cette rĂ©unification, nous la devons en grande partie aux efforts dĂ©ployĂ©s par Ms. SeigniĂ©, Nicolas, Bimier et Augier La date du 19 novembre 1978 fut retenue lors de l’exposition de Montluçon, la bonne volontĂ© l’ayant emportĂ© le CLUB des AMIS du MONDAIN fut donc crĂ©e. La premiĂšre annĂ©e fut une annĂ©e de transition et le bureau fut constituĂ© de membres appartenant aux deux clubs. On peut dire, sans conteste, que cette union fut une rĂ©ussite, tant pour l’ensemble des Ă©leveurs, que pour notre mondain. Notre bulletin commença alors Ă  paraĂźtre Ă  raison de 3 bulletins par annĂ©e. M. Augier assura avec brio la prĂ©sidence de notre club jusqu’en octobre 1998, le club doit beaucoup Ă  et Ă  son Ă©quipe. Il en fit le premier club de pigeons de France avec plus de 360 adhĂ©rents, avec tous les Ă©leveurs il su faire Ă©voluer notre mondain et en faire un pigeon Ă©lĂ©gant dont le succĂšs auprĂšs des amateurs ne cesse de grandir. Il a mis sur pied nos belles manifestations internationales, nationales et rĂ©gionales oĂč de trĂšs nombreux mondineux ont tant de plaisir Ă  se revoir. NommĂ© PrĂ©sident d’Honneur mais toujours membre du conseil d’administration, il continue Ă  travailler au sein du club, il a pris sa retraite de juge » aprĂšs 40 annĂ©es de jugement Ă  Limoges en 2002 oĂč Ă  cette occasion M. Philippe Hudry PrĂ©sident de l’Union Nationale des Juges Pigeons lui remis l’insigne de platine de la Jack Charonnat lui succĂ©da Ă  la PrĂ©sidence en octobre 1998. Le 1er Championnat rĂ©uni prĂšs de 500 mondains et la 1Ăšre Coupe de France Ă  Montluçon 600 sujets. Depuis le nombre n’a pas cessĂ© d’augmenter pour se stabiliser autour de 1500 pigeons, le record ayant Ă©tĂ© Ă©tabli en 2001 avec 1583 mondains. Pour la coupe de France qui se dĂ©roule en gĂ©nĂ©ral en novembre ou dĂ©cembre le nombre de sujets prĂ©sentĂ©s est de l’ordre de 1000 sujets ou plus. Avec les championnats rĂ©gionaux qui se dĂ©roulent rĂ©guliĂšrement aux quatre coins de la France nous pouvons dire que plus 5000 mondains sont prĂ©sentĂ©s dans les expositions. Des rencontres europĂ©ennes ont lieu rĂ©guliĂšrement avec nos amis belges, suisses, allemands, italiens et hongrois, la palme revient Ă  l’exposition de ChĂąteaubriant, en janvier 2001 qui grĂące Ms. Avril et FĂ©vrier rĂ©unir 1146 mondains Ces compĂ©titions se dĂ©roulĂšrent ensuite Ă  Jebsheim, puis Ă  Schopfloch en Allemagne en novembre 2002. Commentaires sur le standard. Comme vous pouvez le constater en observant la photo d’un mondain 1er Prix Ă  l’exposition de Paris en 1907 et celles de nos mondains d’aujourd’hui, l’évolution en un siĂšcle a Ă©tĂ© surprenante. Les mondains exposĂ©s vers les annĂ©es 1920 comportaient deux classes les mondains Ă  pattes lisses et les mondains Ă  pattes emplumĂ©es. Les Ă©leveurs s’aperçurent que les sujets Ă  pattes emplumĂ©es ne provoquaient que des problĂšmes Ɠufs cassĂ©s donc faible production et ils donnaient une impression de lourdeur Ă  ce pigeon que l’on voulait trĂšs Ă©lĂ©gant. Vers 1930 M. Dupin secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Pigeon Club Français s’attacha Ă  travailler cette race et l’on aboutit au premier standard Ă©tabli par M. F. Delandre. Il faut rendre hommage Ă  tous les Ă©leveurs qui ont contribuĂ© Ă  la transformation de ce pigeon long en un modĂšle de longueur et d’élĂ©gance. Le mondain est un pigeon de forme, trĂšs gros, rond, trĂšs lourd, bas sur pattes, ayant une poitrine trĂšs large et proĂ©minente .Son port est peu relevĂ© et sa tenue d’ensemble voisine de l’horizontale. C’est un pigeon qui a une allure fiĂšre. Le poids minimum est d’environ 900 grammes pour les femelles et d’un kilogramme pour les mĂąles, le poids idĂ©al se situant Ă  100 g. au dessus de ces normes. Certains sujets atteignent 1300 Ă  1400 grammes. Le mondain doit ĂȘtre court, la longueur de la pointe du bec Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la queue est voisine de 43 cm. pour les mĂąles et de 40 cm. pour les femelles. Sa tĂȘte est petite par rapport au volume de son corps, le front arrondi et relativement proĂ©minent, descend Ă  angle droit sur bec. Le cou est assez court, gros et large Ă  la base et l’attache Ă  la tĂȘte doit ĂȘtre fine. La poitrine est trĂšs profonde, extraordinairement large et proĂ©minente. C’est un pigeon calme et facile Ă  Ă©lever. Sa productivitĂ© varie avec son poids, mais peur atteindre 10 jeunes par an voir plus. Les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s. Les BarrĂ©s Les Bleus-BarrĂ©s Ce sont ceux que l’on rencontre le plus dans les expositions. Les formes et les volumes sont bien Ă©tablis dans cette couleur oĂč l’on trouve de trĂšs larges poitrines bien bombĂ©es et des dessous rasant le sol. L’ensemble, poitrine culotte doit former un demi cercle uniforme sans cassure. Le plumage doit ĂȘtre d’ un beau bleu Le cou et le plastron prĂ©sentent des reflets vert et violacĂ©, le croupion est blanc. Les yeux sont oeil de coq variant du jaune au rouge intense. Les barres noires rĂ©guliĂšres s’écartent par le bas et se rejoignent sur la partie supĂ©rieure de l’aile. L’extrĂ©mitĂ© de la queue porte une bande noire de 2 cm. de large. Ils sont souvent accouplĂ©s avec des rouges cendrĂ©s barrĂ©s ou des grisons. Les Rouges CendrĂ©s BarrĂ©s Nombreux Ă©galement dans toutes les expositions ils sont plus difficile Ă  rĂ©aliser, mais c’est certainement dans cette couleur que l’on trouve les plus beaux spĂ©cimens. Le plumage bleu pĂąle est teintĂ© de rose, le cou et le plastron sont d’un rouge plus sombre avec des reflets roses, le croupion est blanc. Il est dĂ©conseillĂ© d’accoupler deux rouges cendrĂ©s barrĂ©s entre eux car la couleur rouge devient dominante, il faut mieux les accoupler avec des bleus barrĂ©s ou des grisons. La couleur du rouge cendrĂ© barrĂ© est souvent liĂ©e au sexe. Les Grisons Leur plumage est d’un blanc teintĂ© de bleu et de noir trĂšs pĂąle, chez certains le blanc domine. Le cou et le plastron doivent ĂȘtre nettement dessinĂ©s, le croupion est blanc MĂȘme couleur des yeux, des barres, formes, volume

.. Les ArgentĂ©s Nous en rencontrons trĂšs peu dans les expositions, les caractĂ©ristiques sont les mĂȘmes que pour les autres, mais la couleur du manteau doit ĂȘtre celle de l’argent. Il est difficile d’obtenir cette belle couleur, on la travaille en croisant des bleus barrĂ©s avec des argentĂ©s. Les EcaillĂ©s Ils sont peu nombreux dans les expositions, mais ils sont souvent magnifiques , de trĂšs belles poitrines bien rondes, avec des barres bien marquĂ©es. La difficultĂ© consiste Ă  obtenir un Ă©caillage uniforme, leurs yeux sont souvent d’un rouge intense. Les dĂ©fauts relatifs Ă  ces variĂ©tĂ©s sont Une seule barre sur le manteau Naissance d’une 3iĂšme barre Manteau nuageux ou de mauvaise couleur. Les unicolores Les blancs ce sont les plus nombreux des unicolores. Principales caractĂ©ristiques Ɠil de vesce entourĂ© d’une fine membrane trĂšs discrĂšte de couleur mastic, bec et blanc d’un blanc rosĂ©. Accoupler entre sujets de mĂȘme couleur il arrive que l’on observe une diminution de volume, aussi certains Ă©leveurs n’hĂ©sitent pas Ă  faire des croisements avec d’autres unicolores ou mĂȘme avec des barrĂ©s, l’Ɠil de coq se retrouvant rapidement. Le problĂšme chez les blancs concerne la qualitĂ© du plumage qui doit ĂȘtre serrĂ©, collĂ© au corps, alors que l’on trouve trĂšs souvent des plumages mous. C’est cette difficultĂ© que les Ă©leveurs de blancs doivent rĂ©soudre. Les Rouges Nombreux Ă©galement dans les expositions, ils ont maintenant de trĂšs beaux gabarits parfois comparables aux barrĂ©s. Le rouge doit ĂȘtre intense, la couleur et la sous couleur du croupion et de l’anus ne doivent pas ĂȘtre plombĂ©es, la pigmentation rouge des plumes doit ĂȘtre homogĂšne jusqu’à leur extrĂ©mitĂ©. Le bec est blanc pur, on trouve cependant souvent des becs cornĂ©s ou tachĂ©s. Les Ă©leveurs les travaillent par croisement avec des jaunes, avec d’autres couleurs telles que le blanc et le noir cela entraĂźne de nombreux problĂšmes apport de plumes blanches, bec colorĂ© , ces dĂ©fauts sont ensuite difficiles Ă  Ă©liminer. Les Jaunes En nombre plus rĂ©duit dans les championnat, leur couleur doit ĂȘtre d’un jaune intense, dorĂ© et net, sans ĂȘtre plombĂ©, le bec trĂšs pur. Les volumes sont plus rĂ©duits que chez les autres couleurs, parfois ils manquent de volume, de dessous et de rondeur. On rencontre souvent des sujets avec des plumes blanches au croupion, Ă  l’anus ou quelque fois sur la poitrine. Lorsque ces plumes ne sont pas trop nombreuses, l’éleveur doit toiletter» son pigeon. C’est une couleur difficile Ă  Ă©lever. Quelques mondain chamois sont exposĂ©s leur couleur est d’un jaune plus sombre. Les Noirs Egalement en nombre restreint dans les expositions, les Ă©leveurs Ă©prouvent les mĂȘmes difficultĂ©s que chez les jaunes, problĂšmes de forme et de volume. Leur couleur est d’un noir intense avec des reflets verts, ce que nous appelons le noir scarabĂ©e, leur bec est foncĂ©. Les dĂ©fauts rencontrĂ©s Couleur plombĂ©e ou terne au croupion et Ă  l’anus, plumes blanches. Certains Ă©leveurs accouplent les noirs avec les bleus Ă©caillĂ©s Ă  croupion colorĂ©, ils obtiennent souvent des sujets de trĂšs bon volume mais attention au croupion bleutĂ© ce qui est un dĂ©faut. Conclusion Les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les Ă©leveurs en ce moment pour obtenir un mondain presque parfait » sont principalement les suivantes -Plumage plus serrĂ©, non bouffant» -Attache fine -Queue courte et fine, non Ă©tagĂ©e, surtout pas en Ă©ventail, portĂ©e horizontalement dans le prolongement du dos. -La tĂȘte et le prolongement du bec le tĂȘte doit ĂȘtre petite presque ronde en rapport avec le volume du mondain, le front proĂ©minent, assez large, non pincĂ© ou fuyant, doit ĂȘtre perpendiculaire au bec. Le derriĂšre de la tĂȘte descend rĂ©guliĂšrement Ă  partir de l’occiput pour affiner l’attache. On observe souvent des mondains avec le bec collĂ© au dĂ©part du coup ce qui est trĂšs disgracieux. Les mondains peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©s en voliĂšre ou en cage individuelle. Pour plus d’informations au sujet de ce pigeon Vous pouvez contacter Hugues PĂ©chĂ© Mail ou Jack Charonnat ou sur le site des amis du Mondain

Lataille des ColumbidĂ©s est trĂšs variable. La petite Colombe Ă  queue noire (Columbina passerina) pĂšse environ 30 grammes, alors que le Goura couronnĂ© de Nouvelle GuinĂ©e (Goura cristata) pĂšse jusqu’à deux kilos. Les espĂšces les plus petites sont appelĂ©es « tourterelles » et les plus grandes sont des « pigeons ».

Les pigeons peuvent utiliser le champ magnĂ©tique terrestre pour s'orienter durant leurs vols. Mais comment font-ils ? Leur bec serait innervĂ© par des neurones riches en fer et servirait donc de systĂšme de navigation. Une nouvelle Ă©tude invalide cette hypothĂšse. Les fameuses cellules nerveuses seraient en rĂ©alitĂ© des macrophages du systĂšme immunitaire. Le mystĂšre reste donc entier !Cette image du bec d'un pigeon a Ă©tĂ© obtenue grĂące Ă  une technique de rĂ©sonance magnĂ©tique. Les tissus mous sont reprĂ©sentĂ©s en mauve et les Ă©lĂ©ments osseux en jaune. On sait maintenant qu'il n'intervient pas dans la magnĂ©to-dĂ©tection du champ magnĂ©tique terrestre. © University College London Cela vous intĂ©ressera aussiDe nombreuses espĂšces d'oiseaux effectuent des migrations dont certaines sur des distances Ă©tonnamment longues. La sterne arctique est une championne dans ce domaine. Elle peut parcourir km par an pour se dĂ©placer entre les pĂŽles. Le traquet motteux, un oiseau de seulement 25 grammes, mĂ©rite Ă©galement d'ĂȘtre citĂ© puisqu'il n'hĂ©site pas Ă  se dĂ©placer de km par an. Mais comment font-ils pour s'orienter sans se perdre ? Certains utiliseraient des repĂšres tels que le soleil, la Lune ou les Ă©toiles hirondelles, mĂ©sanges. Mais ces astres disparaissent lorsque la couverture nuageuse s'Ă©paissit. Certains oiseaux ont trouvĂ© la solution. Les pigeons voyageurs et les rouges-gorges peuvent utiliser le champ magnĂ©tique terrestre pour s'orienter. Les mĂ©canismes en jeu restent mĂ©connus mais une hypothĂšse est nĂ©anmoins acceptĂ©e par la communautĂ© scientifique depuis 2007 ce n'est cependant pas la seule. Des neurones contenant de grandes quantitĂ©s de fer preuve de la prĂ©sence de magnĂ©tite Fe2O3 ? innerveraient le bec des pigeons en six points prĂ©cis. Celui-ci servirait donc d'organe de perception du champ magnĂ©tique. Visiblement peu convaincus par cette explication, Christoph Treiber et ses collĂšgues de l'institut de pathologie molĂ©culaire de Vienne IMP ont voulu approfondir le sujet. Non seulement, ils n'ont pas retrouvĂ© les 6 zones sensibles mais en plus, ils ont clairement dĂ©montrĂ© qu'il n'y a pas de neurone magnĂ©to-sensible dans le bec des pigeons, et donc pas de systĂšme de navigation ! Ces informations sont publiĂ©es dans la revue globules blancs mangeant des globules rougesLes chercheurs autrichiens ont rĂ©coltĂ© prĂšs de 200 pigeons provenant de plusieurs pays europĂ©ens. Chaque bec a Ă©tĂ© dĂ©coupĂ© en une sĂ©rie de tranches. Celles-ci ont ensuite Ă©tĂ© colorĂ©es afin de rĂ©vĂ©ler la prĂ©sence de fer en bleu. La reconstitution du bec en trois dimensions a permis d'Ă©tudier le nombre de cellules recherchĂ©es et leur rĂ©partition dans l'espace. Non seulement elles s'observent dans l'ensemble du bec, mais en plus leur nombre varie fortement d'un individu Ă  l'autre de 200 Ă  des becs prĂ©sentait une lĂ©sion. Celle-ci Ă©tait facilement observable dans la reconstitution puisqu'elle Ă©tait entourĂ©e de nombreuses cellules bleues. Mais Ă  quoi peuvent donc correspondre ces structures ? Le verdict est tombĂ© grĂące Ă  des observations en microscopie Ă©lectronique les points bleus ne correspondent pas Ă  des neurones mais Ă  des macrophages, des globules blancs intervenant dans le systĂšme immunitaire. Les cellules sont grosses et prĂ©sentent des excroissances importantes. De plus, elles contiennent des Ă©lĂ©ments semblables Ă  des granules de ferritine, des sidĂ©rosomes et de l' bec d’un pigeon a Ă©tĂ© modĂ©lisĂ© en trois dimensions grĂące Ă  de l’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique de haute rĂ©solution et Ă  une technique de tomodensitomĂ©trie. Les Ă©lĂ©ments osseux et les tissus mous sont respectivement en jaune et en rose. Les points rouges correspondent Ă  des points de repĂšres. Ceux-ci permettent de repositionner prĂ©cisĂ©ment dans l’espace des observations faites sur des coupes histologiques, et donc d’établir une cartographie des cellules riches en fer. © Treiber et al. 2012, NatureLa prĂ©sence d'importantes quantitĂ©s de fer au sein des macrophages peut s'expliquer facilement. Ces phagocytes mangent littĂ©ralement des dĂ©bris cellulaires et des agents pathogĂšnes, tout en accumulant certains de leurs composĂ©s, dont le fer contenu dans l'hĂ©moglobine des globules conclusion s'impose les cellules riches en fer du bec des pigeons ne jouent aucun rĂŽle de magnĂ©to-dĂ©tection. Le mystĂšre de la navigation des oiseaux reste donc entier ! Selon les auteurs, toutes les Ă©tudes utilisant un colorant du fer pour dĂ©finir le rĂŽle de la magnĂ©tite chez les oiseaux seraient Ă  revoir. Certains apprĂ©cieront !IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ?

ppfmn.
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